Dirigé par Bernard Michallet, professeur au Département d’orthophonie de l’UQTR, le Laboratoire de recherche sur le développement et les troubles de la communication vise l’amélioration des soins et des services offerts aux personnes présentant des problématiques liées à la parole, au langage et à la communication. L’équipe qui y œuvre développe des connaissances relatives à la prévention, à l’évaluation et au traitement de ces troubles, tout en prenant compte les conséquences sociales des difficultés de communication.
L’équipe du Laboratoire de recherche sur le développement et les troubles de la communication : de gauche à droite, à l’arrière, on reconnaît Alexandre Nana, assistant de recherche, les professeures Jessica Lesage, Marianne Paul et Marie-Ève Caty; à l’avant, on remarque les professeures Sophie Chesneau et Louise Duchesne, le professeur Bernard Michallet, directeur du Laboratoire, ainsi que la professeure Dima Safi.
Les objectifs de recherche tournent autour de trois axes principaux : la participation sociale et la qualité de vie; les pratiques professionnelles et organisationnelles; et la promotion de la santé et la prévention des troubles. Le professeur Michallet précise : « Ces trois axes sont liés à une visée de mobilisation des connaissances et de partenariats. En ce sens, nous souhaitons que les connaissances soient transférées aux milieux de pratique, mais surtout que ceux-ci se les approprient réellement. Nous établissons ainsi des partenariats pour, d’une part, recueillir des données nous permettant de mener des recherches afin de développer des connaissances et, d’autre part, améliorer les pratiques grâce à des outils concrets (documentation, guides, instruments d’évaluation et d’intervention, etc.) sur lesquels nous travaillons avec les cliniciens et les intervenants. »
Des professionnels des troubles de la communication humaine
L’orthophonie est une discipline méconnue. Le champ de pratique des orthophonistes est pourtant très large : ils peuvent intervenir aussi bien dans le cas d’atteintes développementales (retard de langage, dysphasie, dyslexie, autisme, déficience intellectuelle, déficience auditive, etc.) que dans le cas de troubles acquis (accidents vasculaires cérébraux, cancers de la tête et du cou, etc.) ou dégénératifs (maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer, etc.). On retrouve les orthophonistes dans les écoles primaires et parfois secondaires, dans le réseau de la santé et des services sociaux, ainsi que dans les bureaux privés. Il faut également savoir que peu importe l’origine des déficits et l’âge des personnes souffrant d’un trouble de la communication humaine, les interventions des orthophonistes peuvent faire une grande différence dans leur vie.
