Le ministre du Commerce international du Canada, François-Philippe Champagne, avait de bonnes nouvelles pour la communauté universitaire lors de son passage sur le campus mardi après-midi. Le ministre a en effet annoncé que son gouvernement allait investir 4,5 millions $ à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
Le montant annoncé par M. Champagne sera destiné à soutenir la recherche en sciences humaines, et sera distribué sous forme de bourses d’études et de recherche, ainsi que de subventions du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH). C’est donc avec un enthousiasme non dissimulé que l’état-major de l’Université a accueilli le ministre du Commerce international. En ouverture de la conférence de presse, le recteur de l’Université, Daniel McMahon, a d’ailleurs tenu à exprimer un mot de gratitude à son égard.
« Monsieur le ministre, vous nous avez démontré à plusieurs reprises que l’Université vous tient à cœur, et je tiens à rappeler publiquement à quel point nous apprécions cette amitié », a témoigné M. McMahon. « Nous saluons l’importante contribution du gouvernement du Canada à différentes subventions et bourses de recherche », a ajouté le recteur.
Ce fut ensuite au tour de M. Champagne de s’adresser à l’auditoire. Étant en terrain de connaissances, il s’est rapidement écarté du discours protocolaire, et en a profité pour rendre la politesse à M. McMahon. Il a notamment reconnu le leadership du recteur, ainsi que ses qualités d’ambassadeur auprès des autorités politiques.
Le ministre est ensuite passé au vif du sujet, en revenant au thème principal grâce à la devise de l’Université.
« De la connaissance jusqu’au savoir. Ces mots sont profonds, car ils expriment toute l’essence de ce que nous allons annoncer aujourd’hui. L’UQTR s’est donné comme mission de toujours viser l’excellence. Voilà pourquoi je suis honoré d’annoncer l’octroi de 4,5 millions $ sous forme de subventions de recherche et de bourses du CRSH », a lancé avec entrain M. Champagne.
Le ministre a profité de l’occasion pour rappeler que son gouvernement croyait profondément au potentiel de la recherche. À ce sujet, il s’est dit fier que les scientifiques du Canada puissent finalement prendre la parole. M. Champagne a en outre décrit l’UQTR comme la pépinière de talent par excellence dans la région, et a vanté les nombreuses découvertes de ses chercheurs.
Enfin, le ministre a félicité les professeurs, soulignant le caractère essentiel de leur mission : transmettre le savoir.
« Notre gouvernement est fier d’appuyer les spécialistes en sciences sociales et les universitaires de l’UQTR, dont les recherches entraînent des retombées importantes pour notre communauté. Ils repoussent les frontières du savoir et nous permettent d’acquérir une meilleure compréhension du monde, tout en formant des générations de jeunes étudiants. Je suis impatient de voir leurs nombreuses réussites à venir », a-t-il déclaré.
Notons que le montant octroyé à l’UQTR s’inscrit dans un investissement national de 265 millions $, qui servira à financer plus de 3300 projets de recherche à travers le Canada.
Une chercheuse comblée
Pour Carmen Dionne, professeure au Département de psychoéducation de l’UQTR, l’investissement annoncé par le ministre Champagne représente un cadeau inespéré. La titulaire de la Chaire UNESCO en dépistage et évaluation du développement des jeunes enfants recevra en effet 2,5 millions $ en subventions de partenariat pour poursuivre ses recherches.
Grâce à l’aide gouvernementale, la chercheuse pourra s’adonner à un projet concernant l’intervention en contexte de milieu de garde inclusif. Elle s’intéresse plus particulièrement à l’inclusion des enfants qui présentent différentes difficultés dans les milieux de garde réguliers. Ce projet s’échelonnera sur sept ans.
La principale intéressée n’a pas manqué de remercier le CRSH pour cette opportunité de financement extraordinaire, et a ouvertement exprimé sa fierté d’appartenir à l’UQTR.
« Par sa proximité et son enracinement dans la communauté, l’UQTR contribue à l’atteinte des objectifs de développement durable et d’éducation pour tous, en plus de soutenir les populations vulnérables et de relever les défis environnementaux. C’est de cette façon que notre université participe et contribue aux grands défis internationaux actuels », a lancé Mme Dionne.
« C’est en tirant profit des avantages d’être l’université qu’elle est, inscrite dans le grand réseau des Universités du Québec, que l’UQTR rayonne en tant qu’université engagée, dont la taille et la situation lui permettent d’être un incroyable laboratoire d’idées et d’expérimentations », a-t-elle ajouté.
Au total, 24 chercheurs de l’UQTR ont obtenu une aide financière du gouvernement. Outre Mme Dionne, les récipiendaires comptent notamment Julie Marcotte (psychoéducation), Isabelle Blanchet (psychologie), Armel Brice Adanhounme (gestion des ressources humaines), Stéphane Castonguay (sciences humaines), Tristan Milot (psychoéducation), Gilles Pronovost (loisir, culture et tourisme) et Caroline Jeanson (sciences de l’éducation).