Inventer un adaptateur intelligent pour la recharge des véhicules électriques

par | Mai 10, 2019 | Accueil Néo, Actualités, Formation, Génie électrique et informatique, Portail sciences et technologies, Sciences et technologies, Une, Vie étudiante

La version standard d’une borne ne permet que la recharge en continu. Pour bénéficier d’un contrôle à distance ou accéder à des données de consommation, il faut se procurer une borne intelligente. Mais est-il possible d’ajouter les fonctionnalités d’une borne intelligente à une borne standard? C’est à cette question que l’équipe de finissants en génie électrique s’est attaquée avec succès, à l’occasion du cours Projets en génie électrique et génie informatique du programme de baccalauréat.

Réalisé à l’aide d’une imprimante 3D, le prototype MIAM mesure environ 18 cm de long et 8 cm de diamètre.

Réalisé à l’aide d’une imprimante 3D, le prototype MIAM mesure environ 18 cm de long et 8 cm de diamètre.

Les étudiants ont créé le Module Intelligent d’Acquisition Mobile (MIAM) pour les bornes de recharge de véhicule électrique. Présenté sous la forme d’un boîtier cylindrique, le MIAM se connecte sur la prise de n’importe quelle borne de recharge standard, pour ensuite se brancher sur le véhicule. Il recueille des informations sur la charge et les transmet à l’usager, à l’aide d’une application mobile.

Les renseignements fournis par le MIAM sont multiples : niveau de charge de la batterie, temps estimé restant avant la fin de la charge, kilométrage d’autonomie accumulée avec le niveau de batterie et économie monétaire effectuée grâce au chargement électrique. Des graphiques permettent aussi de visualiser les données recueillies. De plus, le MIAM offre le contrôle à distance pour aider à l’optimisation de la charge.

Des efforts récompensés

Forts de leur réussite, les étudiants ont présenté récemment leur projet MIAM au Concours d’affiches scientifiques 2019 de l’UQTR. Leur ingéniosité et leur dynamisme leur ont valu plusieurs distinctions : Prix entrepreneuriat, Prix du doyen (1er cycle – sciences naturelles et génie), Prix de l’AGE UQTR (catégorie coup de cœur) et 1er prix du Comité de premier cycle en génie électrique et génie informatique.

L’équipe du projet MIAM est composée des finissants en génie électrique Rémi Bellemare, Jolène Buisson, Sébastien Chaput-Bélisle, Stéphane Lafontaine-Kasprak, Ilyes Moulai-Khatir, Benoit Pinard et Julien Thériault-Gauthier.

Un cours mettant en pratique les habiletés et compétences

Le 26 avril dernier, tous les étudiants du cours Projets en génie électrique et génie informatique – incluant l’équipe MIAM – ont présenté leurs réalisations lors d’une séance publique tenue à l’UQTR. Cet événement venait clôturer deux sessions de travail pendant lesquelles les étudiants ont mené à bien leurs projets.

« Chaque année, nous avons la chance d’encadrer des équipes composées d’au moins cinq étudiants qui se démarquent par la réalisation de projets innovateurs. Les connaissances acquises dans leur programme, leur motivation, leur persévérance, leur ingéniosité et leur esprit d’équipe font en sorte que les étudiants conçoivent une technologie originale et innovante », de commenter le professeur Daniel Massicotte, directeur du Département de génie électrique et génie informatique de l’UQTR.

Au fil des ans, le cours a permis la réalisation de plusieurs projets complexes, tels que la conception d’un vibreur de corde pour une application médicale, d’un sous-marin autonome et d’un accordeur de guitare automatisé.

Outre le professeur Massicotte, deux autres enseignants interviennent dans le cours Projets en génie électrique et génie informatique. Il s’agit de Louis Lemire, chargé de cours et entrepreneur d’une grande expertise dans le développement de produits électroniques de masse, ainsi que de Simon Delisle, professionnel au Département de génie électrique et génie informatique.

bouton-etudie-genie-electrique-informatique

On vous propose

Voyager pour apprendre : le privilège d’un stage international

C’est donc dans cette optique que, dans le cadre de mon doctorat en sciences biomédicales, j’ai eu la chance de réaliser un stage en France à l’Université de Poitiers et à l’Institut Franco-Européen de Chiropraxie (IFEC), grâce à un financement du Bureau des relations...

Des chiros dans l’antichambre des Jeux olympiques

Les CSIT WSG sont une compétition internationale de sport amateur avec laquelle la Fédération internationale de chiropratique du sport (FICS) s’est associée pour une sixième édition. Les CSIT WSG sont reconnues par le Comité international olympique (CIO) et...