Face à cette attente de soutien provenant aussi du ministère de l’Éducation (2001), des enseignants associés expriment leur malaise quant à leur difficulté d’y répondre (Caron et Portelance, 2017). Par ailleurs, les enseignants associés disposent de peu d’occasions formelles pour se regrouper et échanger et ils ont peu recours à des repères scientifiques pour guider leurs actions (L’Hostie, Monney et Nadeau-Tremblay, 2013). Ils se sentent dépourvus devant la demande ministérielle d’offrir un encadrement réflexif au stagiaire.
Nous avons mené une recherche collaborative au sein d’un groupe de codéveloppement professionnel composé de six enseignantes associées. Dans cette thèse, nous visons l’identification des pratiques et des intentions d’utilisation de CIR de trois enseignantes associées dans leur encadrement réflexif du stagiaire au début, au milieu et à la fin du stage. Nous dégageons les apports du groupe de codéveloppement professionnel à ses membres.
Cette étude mène à constater que les participantes ont utilisé des CIR pour être de plus en plus centrées sur les besoins manifestés par les stagiaires, encourageant l’engagement et l’autonomie des étudiantes.
Thèse de doctorat en éducation soutenue le 17 avril 2019

Sur la photo, on reconnaît Enrique Correa Molina (Université de Sherbrooke), Abdellah Marzouk (UQAR), Josianne Caron, doctorante en éducation, Liliane Portelance (UQTR), Luc Prud’homme (UQTR). Absent sur la photo: Stéphane Allaire (UQO). Photos : Josée Beaulieu
Membres du jury
Mme Liliane Portelance, directrice de recherche
Professeure, Université du Québec à Trois-Rivières
M. Abdellah Marzouk, codirecteur de recherche
Professeur, Université du Québec à Rimouski
M. Luc Prud’homme, président du jury,
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières
M. Stéphane Allaire, évaluateur
Professeur, Université du Québec à Chicoutimi
M. Enrique Correa Molina, évaluateur externe
Professeur, Université de Sherbrooke

