La participation à des activités inclusives est aussi formatrice et enrichissante pour les futurs enseignants que pour les personnes en situation de handicap qui bénéficient de leur présence. Voilà pourquoi Paul Gaudet, chargé de cours au Département des sciences de l’éducation, mise depuis plusieurs années sur la présence des participants au Plateau de travail de l’UQTR pour rapprocher ces derniers des futurs enseignants et intervenants.
Le 5 décembre dernier, dans le cadre d’un cours du Baccalauréat en éducation au préscolaire et enseignement au primaire, les étudiants ont recréé différentes classes pour faire vivre des activités d’apprentissages adaptées à des élèves en situation de handicap. Les étudiants du cours devraient mettre en application des enseignements différenciés pour répondre adéquatement aux besoins particuliers des élèves. L’activité s’est déroulée de la même façon qu’une journée scolaire conventionnelle dans une école primaire soit de 8h30 à 15h.
Le dîner commun (étudiants-élèves) a également permis des échanges très enrichissants. Les participants du plateau de travail de l’UQTR étaient très motivés et enthousiastes à participer à cette activité. Pour Marc Ayotte, coordonnateur du plateau, cette activité est en quelque sorte leur cadeau Noël. Ses participants devaient avoir eu un comportement exemplaire au travail durant tout l’automne pour avoir le privilège de participer à cette activité.
« Nos étudiants rencontrés indiquent que la richesse de cette pratique sur le terrain équivaut à plusieurs heures de théorie et que tout le monde en sort grand gagnant. Pour Sébastien, Félix-Antoine, Marie-Josée, Pierre-Luc, Claudia, Karl, Steve-Alec, Alexandre, Pascal et Francis, la réalisation des activités et la rencontre avec les étudiants en contexte d’enseignement sont très bénéfiques autant sur le côté relationnel que pour les apprentissages », a souligné M. Gaudet.
Malgré le le niveau d’efforts exigeant d’une telle activité pour cette clientèle ayant des besoins particuliers, ils étaient unanimes à vouloir revenir une prochaine session pour apprendre davantage.
« Moi je suis ici pour apprendre. On est quand même à l’université ! », a confié Félix, un participant au plateau de travail de l’UQTR.