Ce titre est celui d’un reportage de Raynald Pepin paru en octobre 1994 dans le magazine de l’Université du Québec, Réseau, alors que s’érige sur le campus un nouveau bâtiment qui abritera certains des travaux les plus originaux et inédits de l’histoire de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) autour de l’hydrogène.
Au début, en 1980, il y eut l’accréditation d’un laboratoire rattaché au Département de physique, dont les travaux devaient porter sur les propriétés diélectriques des matériaux, dans le domaine de la technologie du gaz naturel. Ensuite, en 1982, le laboratoire évoluait en tant que Groupe de recherche sur les diélectriques, dont l’accréditation sera renouvelée sans cesse jusqu’en octobre 1994, alors que la Commission des études se prononce sur la mutation du groupe en Institut de recherche sur l’hydrogène, l’IRH.
Cette évolution donnait à l’UQTR et aux chercheurs rattachés à l’IRH un rôle de rassembleur et d’animateur dans le réseau québécois en matière de recherche sur l’hydrogène. L’IRH était dès lors appelé à assumer un leadership à l’échelle canadienne dans les recherche sur le stockage, le transport et la sécurité liés à l’hydrogène en plus d’assurer auprès des entreprises et partenaires institutionnels le transfert technologique et les essais industriels qu’impliquent la recherche et le développement dans ce secteur d’avenir.
L’idée de l’IRH a germé notamment lors de la Conférence socioéconomique de la région Mauricie—Bois-Francs en mai 1989 et par une étude supportée par le ministère de l’Énergie et des Ressources du Québec sur les besoins de recherche et de développement en matière d’hydrogène.
Le pavillon Tapan K. Bose, du nom de l’instigateur de la recherche institutionnelle autour de l’hydrogène, a été inauguré le 10 avril 1996. Au printemps 2000, on inaugurait l’éolienne d’une puissance de 10kw, faite de trois pales de 3,5 mètres de long montées sur une tour de 30 mètres. L’éolienne fut installée grâce à une subvention de la Fondation canadienne de l’innovation, pour un projet de recherche qui consistait à développer et tester un système à énergies renouvelables utilisant l’hydrogène comme vecteur énergétique.
Nos archives institutionnelles sont composées de petits trésors, dont cette vidéo produite par nos services pour présenter l’IRH, dans les années 1990.
En août 2016, le premier véhicule de série à l’hydrogène du Québec arrive sur le campus, la Tucson de Hyundai.
En 2019, enfin, on annonce que l’UQTR prend le leadership du Réseau québécois sur l’énergie intelligente (RQEI), vaste consortium de recherche placé sous la direction du professeur Kodjo Agbossou.
Pour en apprendre davantage sur l’IRH et le RQEI
Brève présentation de Tapan Kumar Bose
Page Web de l’Institut de recherche sur l’hydrogène
Page Web du Réseau québécois sur l’énergie intelligente
Dossier Connexion UQTR sur l’IRH