Il s’agit ainsi d’appréhender une nouvelle forme de tourisme, de concevoir un nouveau rapport au patrimoine en émergence et d’explorer la route en tant que destination touristique de proximité. À cet égard, l’observation des bouleversements anthropologiques et identitaires œuvrant au sein des touristes (soit leurs réflexions relatives à la mémoire du lieu visité, à la nature du milieu et de l’environnement explorés et à leur rapport avec l’autre) conduit à observer les changements culturels que l’éventail des activités touristiques insuffle aux sociétés modernes.
L’originalité de la recherche consiste à démontrer que les activités touristiques proposées le long des routes et des circuits touristiques sont les signes d’une révolution en cours, visant à envisager le territoire autrement. Il y a, pour ainsi dire, tout un éventail d’actions qui éclatent partout dans le monde constituant les prémices d’une ère nouvelle dans l’histoire des hommes que j’ai nommée modernité consciente. Ce concept ouvre la voie à une réflexion sur un renouveau nécessaire du tourisme postmoderne à penser tel un corps-sans-organe écoresponsable, afin de considérer les préoccupations écologiques des touristes et les enjeux environnementaux actuels.
Thèse de doctorat en études québécoises soutenue le 27 novembre 2020.
Membres du jury
Mme Maryse Paquin, directrice de recherche
Professeure, Université du Québec à Trois-Rivières
M. Félix Bouvier, président du jury
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières
M. François De Grandpré, évaluateur
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières
M. Yves Bergeron, évaluateur externe
Professeur, Université du Québec à Montréal


