Un projet de recherche collaboratif a vu le jour cette année à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) avec l’appui du programme MITACS accélération et l’initiative du Groupe Leblanc Syndic Inc. Cette entreprise propose des solutions axées sur le bien-être tout en poursuivant l’objectif de réduire le surendettement et ses effets toxiques chez les Québécois. Dans un contexte où le rapport à l’argent, aux finances et aux difficultés financières peut demeurer un tabou important ainsi qu’une responsabilité individuelle plutôt qu’un pacte social, aborder les difficultés financières des Québécois de façon novatrice semble pertinent.
Le projet vise à élaborer un outil autoportant qui mesure des tendances et comportements financiers et permet aux participants d’obtenir un profil personnalisé indiquant le niveau d’adéquation entre leurs tendances et comportements financiers et leur ressenti par rapport à ces derniers.
L’initiative est menée par deux chercheures, Marie-Anne Ferlatte, dont la thèse porte sur l’endettement étudiant et le bien-être psychologique, et la professeure France Lafleur du Département des sciences de l’éducation, directrice de la Chaire d’excellence en enseignement sur la formation à distance de l’UQTR. L’outil servira tant à l’avancement de la recherche en matière de bien-être financier qu’aux services offerts par Pierre Leblanc et son entreprise.
La collecte de données révèle trois profils de tendance financière, les individus avec les meilleures pratiques financières et le plus d’intérêt pour développer leurs connaissances des finances, des individus avec de bonnes pratiques, mais un certain manque de confiance, et enfin les plus anxieux par rapport aux finances, qui sont également les plus impulsifs dans leurs dépenses.
À la suite de la finalisation de l’outil de profil financier, le trio prévoit déjà le développement d’une trousse de ressources en ligne qui outillerait les individus en situation de difficulté financière afin d’améliorer leur mieux-être général et leur bien-être financier. Une initiative à suivre, pour voir où la psychologie, le monde des finances et l’enseignement à distance nous mèneront.