Le Centre national intégré du manufacturier intelligent (CNIMI) est heureux d’annoncer la nomination de son nouveau directeur, M. Hussein Ibrahim. Fort d’une carrière d’une quinzaine d’années en développement de la recherche appliquée dans le domaine du génie, le principal intéressé entrera en fonctions le 8 janvier prochain.
Détenteur d’un doctorat en ingénierie de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), M. Ibrahim occupe actuellement le poste de directeur de la recherche et de l’innovation au Cégep de Sept-Îles. Il y dirige notamment le Centre de recherche et d’innovation en intelligence énergétique (CR2ie); au cours de son mandat, il a aussi été responsable de deux autres centres affiliés au Cégep, soit l’ITMI (maintenance industrielle) et le CEVI (entrepreneuriat et innovation). Il était auparavant professeur associé à l’Université du Québec à Rimouski et à l’École de technologie supérieure, deux établissements où il partage toujours son savoir à titre de chargé de cours.
Les expertises acquises par M. Ibrahim au cours de ses mandats de gestion bénéficieront assurément au CNIMI. Habitué aux projets d’envergure, il se spécialise dans la structuration des activités de recherche, et possède une excellente capacité à lever des fonds, notamment par le biais de subventions. Son bilan en termes de développement de solutions est aussi enviable, lui qui a dirigé de nombreux projets de R et D au cours de sa carrière. Résolument impliqué dans son milieu, il accorde beaucoup d’importance aux collaborations avec la communauté; il a d’ailleurs très hâte d’aller à la rencontre de la communauté d’affaires, tant à Drummondville qu’à l’échelle de la province.
« Quand je regarde l’écosystème de Drummondville, il m’apparaît évident que le CNIMI doit se positionner comme acteur central de sa transformation et de sa transition vers l’ère du numérique et d’intelligence artificielle. Pour assumer ce rôle, nous devrons cependant renforcer nos liens avec les acteurs manufacturiers. C’est en leur donnant les clés de la fabrication intelligente que nous deviendrons une référence. À ce titre, je m’engage à mobiliser le milieu de la recherche, afin d’améliorer l’adéquation entre les travaux de nos chercheurs et les besoins de l’industrie. La vision que j’ai du CNIMI en est une de croissance; mon souhait est de consolider et d’agrandir notre équipe, afin de rendre nos services d’accompagnement plus accessibles aux entrepreneurs », indique Hussein Ibrahim, directeur du CNIMI.
En plus d’apporter une vision renouvelée sur les orientations du Centre, ce dernier compte également mettre à profit les équipements innovants et les connaissances qu’il renferme. Il confie d’ailleurs que c’est l’immense potentiel du CNIMI qui a attiré son attention à la base. Son modèle unique, qui repose entre autres sur les projets collaboratifs et l’accès à une vitrine technologique, peut selon lui être poussé beaucoup plus loin. Dans ses termes, le CNIMI serait comme un grand robot dont on ne se servirait actuellement que du pouce. Il espère ainsi exploiter l’ensemble de ses fonctions, pour permettre aux entrepreneurs de s’approprier l’innovation. C’est là, selon lui, la contribution sociale du CNIMI.
« En matière de gestion, M. Ibrahim a un profil très rare. À la fois ingénieur et scientifique, il a administré des projets d’envergure dans plusieurs centres de recherche consacrés à l’innovation. Les activités de ceux-ci ne sont pas étrangères à la mission du CNIMI. Son travail de leader scientifique est couplé à une connaissance du monde industriel, étant, depuis de nombreuses années, à l’interface entre l’industrie et le monde de la recherche. Ses multiples expériences lui permettent de s’adresser avec confiance aux industriels, aux étudiants et aux chercheurs, que ceux-ci soient issus des domaines du génie, de la gestion ou des sciences sociales. Ses qualités de communicateur lui permettront assurément de renforcer la synergie entre les personnes qui gravitent autour du CNIMI, à Drummondville et dans tout le Québec », témoigne Christian Blanchette, recteur de l’UQTR.
« En matière de recherche au collégial, M. Ibrahim est ce qu’on appelle un bâtisseur. C’est un développeur connu et reconnu. Il saura propulser le CNIMI dans un développement important de la recherche et de l’accompagnement des entreprises dans le virage numérique. C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que le Cégep de Drummondville accueille sa nomination. Nous sommes convaincus qu’il saura contribuer à l’essor du CNIMI. Nous avons très hâte de collaborer avec lui et de mettre en place de nouvelles initiatives, qu’il s’agisse de projets conjoints ou d’implications étudiantes qui sauront répondre aux attentes du secteur manufacturier du Centre-du-Québec », atteste Pierre Leblanc, directeur général du Cégep de Drummondville.
À propos du CNIMI
Propulsé par l’UQTR et le Cégep de Drummondville, le Centre national intégré du manufacturier intelligent (CNIMI) réunit l’expertise technique et scientifique des deux établissements en matière d’ingénierie et de gestion. Sa mission est d’aider l’industrie manufacturière de la province à entreprendre sa transition numérique. Pour ce faire, il agit comme moteur d’innovation en enseignement du génie mécanique, en recherche appliquée (R et D), en services directs aux entreprises et en entrepreneuriat manufacturier. L’accompagnement qu’il offre en matière d’industrie 4.0 se décline également sous forme de formations et de démonstrations technologiques. Le CNIMI travaille en étroite collaboration avec le milieu manufacturier, afin de favoriser le partage de connaissances entre les acteurs de l’enseignement supérieur et de l’industrie.
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