Le Grand Boston est une ville étudiante, où il y a plus de 64 collèges et universités, et plus de 470 000 étudiants (NCES). UMass Boston, qui est publique, est plutôt similaire à l’UQTR en frais d’assistance, où il y a environ 16 000 étudiants, comparativement à l’UQTR qui a une population étudiante d’un peu plus de 15 000.
UMass Boston est une université avec un modèle d’affaires axé sur une clientèle étudiante internationale provenant de plus de 136 pays, empreinte de diversité culturelle et de pensée. C’est super motivant d’apprendre et d’échanger dans ce contexte avec des professeurs et collègues aux parcours variés.
Je parle ici de « modèle d’affaires », car on se rend vite compte du côté lucratif des écoles aux États-Unis. D’ailleurs, le coût moyen d’une année d’études pour un étudiant au collégial ou universitaire aux États-Unis est de 36 000 USD. Et l’on ne parle pas ici d’universités privées telles que Harvard, qui ont des frais de scolarité beaucoup plus élevés. Je me rends compte (encore plus) en discutant avec des collègues de classe qu’on est privilégiés au Québec d’avoir accès à l’éducation à prix abordable comparativement aux États-Unis, ce qui donne l’opportunité aux différentes classes sociales d’en bénéficier.
Je me sens très reconnaissante envers l’UQTR de pouvoir profiter du programme d’échange pour faire une partie de ma formation au MBA à l’étranger.
Lorsqu’on fait notre choix de cours à UMass, on a souvent le choix entre plusieurs plages horaires de cours et plusieurs professeurs. Quoique le MBA de l’UQTR ait aussi des professeurs et chargés de cours très compétents, ça fait curieux de pouvoir « magasiner » le professeur qui nous interpelle le plus avec ses recherches, parutions ou expériences. Ça leur met quand même une certaine pression de présenter du contenu intéressant et à jour sur leur sujet.
Côté contenu, les études de cas de Harvard Business Publishing présentées jusqu’à maintenant dans le cadre du cours de Strategic Management étaient bien intéressantes. Elles revêtent un angle d’affaires internationales, pouvant passer de l’analyse de cas récents de situations d’entreprises comme Starbucks à des industries prometteuses du type metaverse ou IA.
Dès mon arrivée la première semaine, j’avais une adaptation technologique à faire avec toutes les différentes plateformes utilisées par les enseignants (Blackboard, Drive interne, Hailey Library access, Pearson online, Harvard Business Publishing, Connect, LinkedinOnline, etc.), mais on prend le tempo rapidement.
Quoique la langue anglaise ait pu être perçue comme une barrière pour certains, ça n’a pas été mon cas, comme j’ai pu développer mon anglais en travaillant pour des compagnies internationales dans le passé. Si certains peuvent trouver difficile d’adapter son oreille aux différents accents des étudiants internationaux, de mon côté je n’ai pas rencontré cette difficulté, autre que d’avoir eu à chercher quelques termes financiers anglais que je n’avais pas utilisés dans le passé.
Finalement, outre l’éducation, Boston continue de me charmer par les délicieux lobster roll ou New England chowder du Quincy Market, les pubs irlandais, son attrait sportif avec entre autres le mythique Fenway Park, les musées et l’inspirante Boston Public Library.
Clin d’œil musical à l’héritage irlandais de Boston
L’équipe des séjours académiques du Bureau des relations internationales
L’équipe des séjours académiques du Bureau des relations internationales a pour mission d’accompagner les membres de la communauté étudiante de l’UQTR en séjour d’études ou de stages à l’étranger (mobilité sortante), et d’accompagner les étudiantes et étudiants internationaux dans la réalisation des séjours d’études ou de stages à l’UQTR (mobilité entrante). N’hésite pas à communiquer avec notre équipe via l’adresse courriel echange.bri@uqtr.ca pour toutes questions relatives aux séjours académiques.
