Cet article – Courant d’idées – est rédigé par Audrey Dassylva, étudiante à la maîtrise en sciences de l’environnement (profil avec mémoire) de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

Rappel des faits

Audrey Dassylva, étudiante à la maîtrise en sciences de l’environnement (profil avec mémoire) de l’UQTR. (Photo: Louis-Philippe Beauchamp)

Le 2 octobre dernier, le crapet vert (Lepomis cyanellus) a été observé pour la dernière fois par Audrey Dassylva, étudiante à la maîtrise en sciences de l’environnement de l’UQTR, dans plusieurs ruisseaux de la municipalité de Saint-Simon. Selon le MELCCFP, le poisson est responsable de plusieurs crimes environnementaux et menace l’intégrité de nos écosystèmes. Son agressivité naturelle, son caractère compétitif, sa résilience, sa tolérance et son régime alimentaire opportuniste font du crapet vert un compétiteur redoutable, dominant et dommageable dans son nouveau milieu d’introduction. Selon la même source, son arrivée dans un nouveau plan d’eau peut causer d’importants déséquilibres. Il entre en compétition avec les espèces indigènes pour les ressources alimentaires et les habitats. Il se nourrit également d’œufs et de jeunes poissons, réduisant ainsi leur abondance et leur répartition. Ce phénomène a été observé chez plusieurs espèces prisées pour la pêche sportive, comme l’achigan à grande bouche, où les populations subissent un fort déclin.

[rev_slider alias= »crapet-vert » slidertitle= »Crapet vert »][/rev_slider]

Profil de l’espèce recherché

  • Nom commun : Crapet vert
  • Nom scientifique : Lepomis cyanellus
  • Taille moyenne : 10 cm
  • Coloration : Corps présente des petites taches bleues et bandes verticales foncées
  • Forme : Corp plutôt ovale et aplatit latéralement
  • Habitat : Eaux calmes avec végétation aquatique

Description

Ce poisson arbore une apparence qui rappelle un croisement entre le crapet-soleil et les achigans. Son corps est orné de fines rayures bleues aléatoires sur le visage, de petites taches bleues et de bandes verticales foncées sur les flancs. On le distingue facilement par une tache noire bien visible à la base postérieure de la deuxième nageoire dorsale, ainsi qu’une autre tache souvent présente à la base de la nageoire anale. Les marges des nageoires dorsales (partie postérieure), caudale et anale sont souvent teintées de jaune ou d’orange.

Attention : À ne pas confondre avec le crapet-soleil

Appel à la collaboration

Toute personne ayant observé un crapet vert ou possédant des informations à ce sujet est invitée à contacter le bureau régional du MELCCFP de sa région. Il est également possible de remplir un formulaire de signalement en ligne à l’adresse suivante : www.pub.enviroweb.gouv.qc.ca/scc/observation/carteobservations.


Courant d’idées permet à la communauté scientifique de l’UQTR de s’exprimer sur différents sujets et enjeux à travers une série d’articles vulgarisés pour le grand public. Consultez notre guide de rédaction.

Ouvert aux chercheurs, étudiants de cycles supérieurs et chargés de cours.

On vous propose

Voyager pour apprendre : le privilège d’un stage international

C’est donc dans cette optique que, dans le cadre de mon doctorat en sciences biomédicales, j’ai eu la chance de réaliser un stage en France à l’Université de Poitiers et à l’Institut Franco-Européen de Chiropraxie (IFEC), grâce à un financement du Bureau des relations...

Des chiros dans l’antichambre des Jeux olympiques

Les CSIT WSG sont une compétition internationale de sport amateur avec laquelle la Fédération internationale de chiropratique du sport (FICS) s’est associée pour une sixième édition. Les CSIT WSG sont reconnues par le Comité international olympique (CIO) et...