Le premier article de la thèse consiste en une méta-analyse évaluant l’efficacité des interventions basées sur la pleine conscience sur le bien-être des femmes enceintes et souligne le faible nombre d’études ayant mesuré les effets à long terme de ces interventions.
Le deuxième article consiste en une étude clinique quasi-expérimentale auprès de 63 femmes enceintes assignées à un groupe expérimental (intervention de pleine conscience) ou à un groupe contrôle (soins usuels). Les femmes ayant participé à l’intervention prénatale ont rapporté une plus grande diminution de la détresse psychologique, ainsi qu’une plus grande augmentation des aptitudes à la pleine conscience et des habiletés de régulation des émotions en cours de grossesse que les femmes n’ayant pas participé à l’intervention, des analyses acheminatoires confirment également une association significative entre le niveau de pleine conscience postnatal et le sentiment de compétence parentale ainsi qu’entre le niveau de pleine conscience et le développement du lien d’affection de la mère envers son enfant.
Les résultats de cette thèse offrent donc un appui aux interventions ciblées sur la pleine conscience en cours de grossesse, comme elles semblent contribuer à soutenir les mères dès la période prénatale et à favoriser un engagement positif dans la maternité, susceptible de conduire à des répercussions positives pour leurs enfants.
Thèse de doctorat en psychologie soutenue le 24 août 2021.
Membres du jury
M. Nicolas Berthelot, directeur de recherche
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières
M. Frédérick Dionne, président du jury
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières
M. Carl Lacharité, évaluateur
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières
Mme Annie Devault, évaluatrice externe
Professeure, Université du Québec en Outaouais


