Cette thèse vise à fabriquer un « bio-filtre » pour la rétention des bactéries et des métaux dans l’eau. Le bio-filtre a été produit à partir du chitosane et de la cellulose qui sont les deux polymères naturels les plus abondants au monde, le rendant plus avantageux en termes de biodégradabilité que les filtres actuels. Ce matériau sera implanté à la fin de la chaîne d’épuration conventionnelle de l’eau dans les industries, afin de permettre sa recirculation partielle dans le procédé.
Pour le fabriquer, nous avons mis au point un nouveau concept sous la forme d’un matériau hybride de type « Sandwich ». Ce dernier est constitué d’un noyau central de fibres de cellulose oxydée recouvert des deux côtés par une pellicule de nanofibres de chitosane. Les nanofibres de chitosane sont produites à partir de la technique d’électrofilage, qui permet de générer des fibres de taille nanométrique sous la forme d’une membrane poreuse et mince. Ces nanofibres sont avantageuses, car elles possèdent une surface spécifique élevée qui, combinée avec la cellulose, fournit au matériau une capacité de rétention et une résistance mécanique élevées.
Thèse de doctorat en sciences et génie des matériaux lignocellulosiques soutenue le 22 novembre 2021.
Membres du jury
M. Bruno Chabot, directeur de recherche
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières
M. Éric Loranger, codirecteur de recherche
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières
M. Simon Barnabé, président du jury
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières;
Mme Céline Vaneeckhaute, évaluatrice externe
Professeure, Université Laval
Mme Rosa Galvez-Cloutier, évaluatrice externe
Professeure, Université Laval


