Pour ce faire, nous posons des hypothèses concernant les évènements de vie négatifs vécus dans l’enfance par les participants, leur style d’attachement, leur utilisation de l’agressivité, leurs stratégies de résolution des conflits, leur attitude quant à la demande d’aide et leur adhésion aux rôles masculins traditionnels. Concernant le vécu subjectif des participants, nous dégageons trois catégories de violences à partir des leurs témoignages, la plupart marquées par le contrôle de leur conjointe. Nous relevons également plusieurs caractéristiques personnelles de nos participants telles que, entre autres, un vécu d’évènements de vie négatifs dans l’enfance, des doutes quant à la valeur de soi, la présence d’auto-critique négative ou des modes de résolution des conflits centrés sur l’évitement. La recherche permet aussi de mieux comprendre le processus de rétablissement des hommes interrogés et de faire des hypothèses quant aux motifs de maintien dans la relation ou de rupture. De même, elle permet de penser l’impact des croyances autour des rôles masculins sur la demande d’aide des hommes victimes ainsi que sur l’aide qu’ils reçoivent.
Nous proposons également quelques pistes pour les futures recherches ainsi que des préconisations pour la pratique afin de favoriser une meilleure prise en charge psychologique et sociale des hommes victimes de violences conjugales.
Thèse de doctorat continuum d’études en psychologie soutenue le 31 janvier 2022.
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