Le 28 septembre dernier se tenait la première Journée nationale du loisir culturel, au Centre d’archives de Montréal (BAnQ). Cette Journée organisée par le Conseil québécois du loisir, en collaboration avec le Département d’études en loisir, culture et tourisme et les associations nationales de loisir culturel visait à rendre visible leur contribution à la société, par l’adoption d’une Déclaration du loisir culturel.
Initiée en réponse à la consultation mené par le ministre de la Culture, sur le renouvellement de la politique culturelle québécoise, la Journée était organisée dans le but de reconnaître le caractère essentiel du loisir culturel et ses multiples bienfaits. À cette occasion, la professeure titulaire Maryse Paquin réalisait la synthèse des échanges de la Journée qui menait à l’adoption de la Déclaration, en affirmant que: «en 2017, il y a nécessité d’accorder une plus large et juste place aux acteurs du loisir culturel qui travaillent à l’émergence d’initiatives citoyennes, au travers de la pratique en amateur».
Malgré ce constat, un certain écueil guette les acteurs culturels selon la professeure Paquin. Ceux-ci doivent rappeler périodiquement aux bailleurs de fonds de ne jamais perdre de vue que l’action publique en culture doit être intimement liée aux préoccupations et aux actions de ses citoyens, car elle ne peut s’envisager sans l’appui de leurs initiatives dans la communauté.
Le dépôt de la politique culturelle québécoise et son plan d’actions sont attendus avant la fin de l’année.