Pour des milliers de membres de la communauté étudiante, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), c’est d’abord une expérience de vie. Comme la proximité est au cœur du modèle d’apprentissage, ceux-ci sont en mesure de façonner leurs études pour les mettre à leur main. Le campus de Drummondville incarne bien cette opportunité : ouvert depuis 2016, il prend chaque année les couleurs des passionnés qui le font vivre. Les étudiants du baccalauréat en génie mécanique (cheminement coopératif) en savent quelque chose. Guidés par l’innovation, ils enrichissent leur parcours en misant sur les forces de chacun.
« Le campus, le programme, tout est nouveau. D’une certaine façon, ça fait en sorte que j’ai mon mot à dire dans le processus d’apprentissage. Et comme les rapports sont faciles avec les professeurs et les chargés de cours, je peux vraiment apporter ma touche personnelle à mes études. On se tutoie, et quand j’ai une question, je vais les voir directement », indique Marc-André Baril, étudiant de troisième année, et trésorier du Regroupement Étudiant en Ingénierie de Drummondville (REID).
« La force du programme, c’est la proximité. On se connaît pas mal tous, alors on a fini par développer une dynamique d’entraide. On est un groupe soudé, et ça se traduit aussi dans notre vie étudiante. L’association organise plein d’activités, comme des 5 à 8, des matchs de hockey… Tout ça contribue à la proximité du groupe, parce que ça nous permet de partager autre chose que juste l’école », ajoute Antoine Boucher, lui aussi étudiant de troisième année, et président du REID.
Cette familiarité vient aussi avec une notion de partage. La formation en génie mécanique rassemble au même endroit des étudiants aux talents et expériences variés, et ceux-ci n’hésitent pas à en faire profiter leurs collègues de classe.
« Quand vient le temps de faire des travaux d’équipe, on connaît les forces de chaque membre du groupe. On sait qui peut nous aider avec les différents enjeux, que ce soit en mathématiques, en conception, etc. Moi par exemple, j’ai développé une expertise en impression 3D. Ça nous fait plaisir de nous entraider », témoigne Marc-André.
Le DUAL, une formule gagnante
Le baccalauréat offert à Drummondville propose deux profils : le cheminement coopératif, et le cheminement DUAL. Si les deux parcours incluent des sessions de stage, le cheminement DUAL comprend encore plus de temps de formation en entreprise. En effet, à partir de leur troisième année, les étudiants passent deux jours par semaine en stage chez un employeur.
« Moi, je viens de Drummond. Quand j’ai voulu m’inscrire à l’université, le fait de pouvoir rester ici a vraiment fait pencher la balance. Le programme DUAL est unique en son genre : c’est vraiment intéressant comme rythme d’études de pouvoir travailler deux jours par semaine en entreprise », affirme Antoine.
« Jusqu’à maintenant, j’ai fait deux stages d’été, et ça a super bien été. Cet automne, j’ai aussi commencé les stages à temps partiel, qui ont lieu en même temps que la session. J’aime vraiment cette formule, parce que ça me permet de décrocher un peu de l’école, sans pour autant travailler à temps plein. C’est un bon équilibre entre le travail et les études », complète-t-il.
En fait, l’approche drummondvilloise est à ce point appréciée par les étudiants que pour eux, elle constitue une assurance de qualité.
« Un jour, nous allons tous nous côtoyer sur le marché du travail. Ce qui est bien, c’est qu’en voyant qu’une personne a fait ses études à Drummondville, nous serons certains que la coopération fait partie de ses valeurs, et qu’elle est compétente pour occuper son poste », conclut Marc-André.