La Conférence mondiale sur l’éducation et la protection de la petite enfance s’est récemment tenue à Tachkent, en Ouzbékistan. La titulaire de la Chaire UNESCO : petite enfance et intervention précoce inclusive, Carmen Dionne, ainsi que la doctorante en psychologie et assistante de recherche à la Chaire UNESCO, Maria Camila Londono, ont pu y participer en tant que conférencières.
Cette conférence a été organisée par l’UNESCO en collaboration avec le ministère de l’Éducation préscolaire de la République d’Ouzbékistan. L’objectif était de réaffirmer les droits des jeunes enfants à des soins et une éducation de qualité dès la naissance et de favoriser le renouvellement de l’engagement et de l’investissement des États membres dans la cible 4.2 des Objectifs de développement durable (ODD). L’événement a donné lieu à la Déclaration de Tachkent et à des engagements d’action pour la transformation de l’éducation et de la protection de la petite enfance.
Le professeure Dionne a participé à une session sur l’équité et l’inclusion, en soulignant que le succès de l’inclusion et de l’équité dans l’éducation et la protection de la petite enfance (EPPE) dépend d’une combinaison d’actions multisectorielles et intersectorielles menées par les décideurs politiques, les responsables de la mise en œuvre, les éducateurs et les familles. Lors de sa présentation, Mme Dionne a souligné le rôle important de la communauté scientifique en tant que partenaire clé pour soutenir l’inclusion et l’équité.
Maria Londono, en tant que représentante de la jeunesse, a quant à elle participé à la session d’introduction de la préconférence et à un forum sur l’inclusion, la qualité et le bien-être des jeunes parents. Dans ses interventions, elle a souligné l’importance de la participation des étudiants et jeunes chercheurs à la recherche de solutions innovantes pour relever les défis dans l’accueil et de l’éducation de la petite enfance pour tous les enfants.