Notre recherche s’est organisée selon trois étapes. La première étape a consisté à la fabrication d’un composite à partir du gel de cellulose et du polymère thermoplastique pour l’utiliser en tant qu’intercalaire. La seconde étape avait pour but de laminer les vitres avec les composites formés précédemment et d’étudier leur comportement sous contrainte statique. La troisième étape se concentre sur l’étude du comportement de ces vitrages sous contrainte dynamique : puits de chute et tirs balistiques.
Les résultats obtenus lors des tests sont prometteurs puisque nous avons pu observer que les vitrages constitués d’intercalaires de cellulose stoppaient les projectiles jusqu’à une énergie d’environ 650 J. Cette limite nous a permis d’évaluer que les nouveaux vitrages seraient susceptibles d’arrêter des projectiles venant d’armes à feu de type 9 mm parabellum ou .38 spécial.
Thèse de doctorat en sciences de l’énergie et des matériaux soutenue le 11 juin 2019

Membres du jury, de gauche à droite: Bruno Chabot, président de jury et professeur au Département de génie chimique (UQTR), Éric Loranger, directeur de recherche et professeur au Département de génie chimique (UQTR), Chloé Maury, doctorante, Frank Crispino, codirecteur de recherche et professeur au Département de chimie, biochimie et physique (UQTR), et Jean Brazeau, évaluateur externe, directeur du Département de la section de la criminalistique au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale du Québec. Photo: Josée Beaulieu


