Un récent sondage mené par le professeur Lussier et son équipe auprès de 689 personnes démontre que la tradition de la St-Valentin est encore bien ancrée chez les couples, puisque 65 % des répondants la célèbrent encore. Mais il y a peu de différences entre les couples qui célèbrent la fête de l’amour et ceux qui ne la célèbrent pas. La stabilité de la relation, la satisfaction sexuelle, les styles de communication, l’intimité, l’engagement ou encore l’expression des émotions ne sont pas vécus différemment.
Les participants qui fêtent la Saint-Valentin démontrent toutefois un amour plus passionné, davantage marqué par l’attraction physique que les personnes qui ne la fêtent pas. Avec cette passion vient aussi une plus grande peur d’être rejeté par l’être aimé.
« Les résultats de notre sondage démontrent que la relation de couple chez les répondants qui ne fêtent pas la St-Valentin ressemble, dans une plus grande proportion, à du compagnonnage. L’union est basée sur l’amitié, la complémentarité et la confiance. C’est plus stable et il y a moins d’anxiété de séparation. Ça ne signifie toutefois pas que ces couples sont moins solides ou moins heureux », explique M. Lussier.
Le romantisme a la cote
De façon générale, les résultats du sondage indiquent que plus les conjoints sont romantiques et sont capables d’être démonstratifs, plus il y a d’indicateurs positifs d’un bon fonctionnement conjugal. En tout, 68% des répondants au sondage se disent romantiques et 82 % se disent démonstratif.
« Ils se disent en majorité romantiques et démonstratifs, mais ils en souhaitent tout autant de leur partenaire. D’ailleurs, même si les répondants indiquent que leur conjoint est déjà romantique ou démonstratif à des proportions respectives de 54 % et 73 %, environ une personne sur deux espère encore plus de romance et de démonstrations d’affection dans le couple. La St-Valentin peut donc être une occasion de faire un petit effort supplémentaire et de se rappeler que les gestes quotidiens sont aussi importants », explique Yvan Lussier.
