L’année universitaire 2018-2019 fut importante au Département d’ergothérapie, puisque c’était l’occasion de souligner les « 10 ans de l’ergothérapie à l’Université du Québec à Trois-Rivières ». Pour clore cette année singulière, une rencontre scientifique d’envergure internationale dont l’objectif était de se projeter dans le futur a eu lieu les 28 et 29 mars dernier.
Près d’une centaine de congressistes ont accepté l’invitation à ce symposium qui était l’occasion de réunir praticiens, formateurs et chercheurs en ergothérapie pour réfléchir sur l’évolution de la pratique au fil des ans, les défis de la formation des futurs ergothérapeutes et les thématiques de recherche qui définiront l’ergothérapie de demain.
Environ 40 conférenciers québécois et internationaux (de France et de Suisse) ont présenté leurs réflexions ou des résultats de recherche regroupés sous trois grandes thématiques : De l’individu aux communautés : perspectives pour la pratique, Former aujourd’hui l’ergothérapeute pour demain et La recherche en ergothérapie, quel avenir ! De plus, trois conférenciers se sont vus remettre une bourse de la relève pour la qualité de leur communication. Madame Julie Lahaie (dirigée par Martine Brousseau) a remporté le prix Relève à la maîtrise de recherche pour sa conférence L’ergothérapeute de demain impliqué à faire valoir les interventions efficaces auprès des personnes présentant des symptômes comportementaux et psychologiques de la démence (SCPD), tandis qu’au doctorat de recherche, mesdames Joanie Thériault (dirigée par Catherine Briand) avec sa présentation portant sur Les Recovery Colleges, un modèle en plein essor : état des connaissances et Joanie Maclure (dirigée par Pierre-Yves Therriault) abordant La maladie chronique et les modes de gestion organisationnels : perspective pour la pratique de l’ergothérapie se sont mérité cette bourse.
L’allocution du conférencier d’honneur, monsieur Nicolas Khüne, professeur à la Haute École de travail social et de la santé à Lausanne, en Suisse, a inspiré étudiants, chercheurs, praticiens et formateurs afin que tous poursuivent des réflexions sur les concepts clés de la profession.
L’événement s’est terminé par le lancement officiel de la Société francophone de recherche sur les occupations, dont la mission est de promouvoir, en francophonie, la recherche interdisciplinaire sur les occupations, de soutenir une communauté internationale de chercheurs francophones sur les occupations et d’assurer la diffusion de connaissances sur les occupations, en français, auprès de divers publics (comme les décideuses et décideurs, les professionnels ou les étudiants de la santé et du social). Plusieurs professeures du Département d’ergothérapie sont membres de cette société.