La Fondation de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), l’UQTR et la Fondation Lucie et André Chagnon ont annoncé un partenariat grâce auquel un généreux soutien de 980 000 $ est octroyé à un projet de recherche mis directement au service de l’enrichissement des pratiques d’intervention qui visent l’inclusion des enfants ayant des besoins particuliers au sein des milieux fréquentés par l’ensemble des enfants.
Le projet, qui s’intitule Intervention précoce en milieux de garde : modèle intersectoriel de soutien aux enfants en CPE inclusifs, est dirigé par madame Carmen Dionne, professeure au Département de psychoéducation de l’UQTR et titulaire de la Chaire UNESCO en dépistage et évaluation du développement des jeunes enfants.
« Cette imposante contribution financière représente autant un puissant levier pour valoriser le transfert des connaissances vers les milieux de pratique inclusifs, qu’une éloquente marque de confiance de la part de la Fondation Lucie et André Chagnon à l’égard des travaux de la professeure Dionne et de l’ensemble des personnes qui sont impliquées dans ce projet, puisque celui-ci prend sa force dans les interactions entre la recherche et les milieux de pratique, en plaçant les usagers et les intervenants au cœur des démarches », de commenter M. Daniel McMahon, recteur de l’UQTR.
Daniel Milot, directeur général de la Fondation de l’UQTR, a tenu à remercier la Fondation Lucie et André Chagnon pour cet important soutien : « La Fondation Lucie et André Chagnon est un précieux partenaire de la Fondation de l’UQTR depuis plusieurs années. Le cumul de vos généreuses contributions, qui dépasse aujourd’hui les 2 millions de dollars, a permis de soutenir des projets porteurs et novateurs pour l’Université, et ce, non seulement au bénéfice de la communauté universitaire, mais également pour toute la société. Nous vous en remercions sincèrement. »
Les milieux de garde font face aux défis de favoriser l’inclusion des enfants présentant des besoins particuliers tout en soutenant le développement optimal de tous les enfants. La formation des intervenants, les pratiques de collaboration avec les organismes partenaires et les parents, les pratiques de gestion et les pratiques éducatives sont tous des éléments à considérer dans la réussite de cette inclusion. Ils s’inscrivent au cœur de ce projet partenarial qui vise à développer un modèle de soutien au développement global des enfants en milieux de garde inclusifs au Québec.
« Nous devons faire de l’inclusion en milieu de garde un projet collectif, où l’ensemble des personnes et secteurs impliqués participe aux réflexions. En ce sens, nous tentons avec ce projet de créer une mobilisation qui rejoint une grande variété d’acteurs et de contextes possibles d’inclusion », a souligné Carmen Dionne, professeure au Département de psychoéducation, titulaire de la Chaire de recherche UNESCO et responsable du projet Intervention précoce en milieux de garde : modèle intersectoriel de soutien aux enfants en CPE inclusifs.
De nouveaux partenaires pour assurer une plus grande représentativité
Grâce au généreux soutien offert par la Fondation Lucie et André Chagnon, le projet qui s’appuyait initialement sur la collaboration de 7 centres de la petite enfance (CPE), peut maintenant compter sur la participation de trois milieux de garde supplémentaires. Ces trois nouveaux collaborateurs ont été spécifiquement sélectionnés afin d’assurer que le projet inclut des milieux de garde en région urbaine (Montréal) qui représentent : des milieux multiethniques ou accueillants de nouveaux arrivants, des milieux recevant des enfants provenant de familles à faible revenu ainsi que des milieux de garde scolaires. L’objectif de ce partenariat est d’assurer une représentativité plus grande afin de générer des connaissances applicables pour un large spectre de milieux de garde. Le soutien permet également l’intensification des activités de valorisation et de transfert des connaissances, ainsi que la formalisation et la diffusion d’outils d’intervention.
« Notre vision est que le Québec soit une société solidaire, juste et inclusive qui permette à chaque enfant, chaque famille de se réaliser et d’y participer pleinement. Ce projet nous rejoint particulièrement parce qu’il s’intéresse au développement du plein potentiel de l’enfant, aux pratiques inclusives des acteurs sur le terrain et aux enfants ayant des besoins particuliers », a souligné Jean-Marc Chouinard, président de la Fondation Lucie et André Chagnon.
Une approche innovante
Le projet est déployé selon une approche méthodologique de partenariat qui répond aux exigences du modèle de laboratoire vivant. Il constitue en soi un espace d’innovation centré sur les usagers, où un ensemble de partenaires participent conjointement à l’élaboration de pratiques en contexte réel : les milieux de pratiques sont présents et en interaction constante avec les chercheurs pour identifier, développer et valider des solutions innovantes aux problèmes existants basées à la fois sur les connaissances scientifiques et tacites pertinentes.