L’étude présente une vision des problèmes culturels, en la reliant à la littérature des risques. La culture, en tant que facteur de risque de l’entreprise, n’a pas été pleinement explorée. Les spécialistes du commerce international ont tendance à ignorer les aspects externes ou internes de l’environnement culturel d’une entreprise, mettant l’accent sur un seul aspect : soit les problèmes culturels au sein de la structure, soit les défis culturels des marchés étrangers.
En utilisant la gestion stratégique, cette étude suggère que le risque culturel devrait prendre en compte à la fois « l’externe » selon les concepts de positionnement sur le marché des produits et « l’interne » avec la vision de l’entreprise basée sur les ressources. Ceci, afin que les deux aspects stratégiques captent l’essence de la dynamique culturelle de l’entreprise.
L’étude propose un cadre unificateur où la gestion des risques culturels est une forme de gestion des connaissances basée sur la loi de variété requise d’Ashby où la gestion des ressources répondrait à la culture de marché. Le cadre proposé peut servir d’outil pour les chercheurs et les praticiens.
Thèse de doctorat en administration soutenue le 16 avril 2021.
Membres du jury
M. Guy Arcand, directeur de recherche
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières
M. Yvan-Pierre Vaghely, codirecteur de recherche
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières
M. Michel Arcand, président du jury
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières
Mme Johanne Queenton, évaluatrice
Professeure, Université de Sherbrooke
M. Bernard Prosper, évaluateur externe
Professeur, Université du Québec à Montréal
M. David Gray, membre socio-économique
Universalia Management Group, Montréal