L’équipe de volleyball prête à croiser le fer dès octobre

Alors que le soccer a déjà fait sa rentrée, notre équipe Patriotes de volleyball devra patienter encore un bon mois avant de pouvoir ouvrir son bal à domicile. Les Trifluviennes ne restent tout de même pas à l’arrêt, et reviennent notamment de quatre jours préparatoires à Toronto. Laurence Flamand, ailière pour la formation des Patriotes raconte : « C’était la première fois qu’il y avait un championnat national universitaire en volleyball de plage. Je pense que ce voyage a été un tout ; ça nous a amenées à toucher plus de balles qu’en intérieur, à être plus physiques, à donner plus d’énergie, mais aussi à mieux se comprendre et à travailler notre cohésion d’équipe. » Des propos appuyés par l’entraîneuse-chef Marie-Christine Mondor : « Cette fin de semaine nous a servi à aller chercher de l’expérience de jeu, c’est sûr, mais surtout à consolider l’équipe et à commencer l’année du bon pied, tout le monde ensemble. »

Quatre duos s’étaient alors engagés dans le championnat, tandis que le reste de l’effectif s’entraînait sur la plage, encadré du préparateur physique. Laurence Flamand et Rachel St-Amand ont atteint les quarts de finale (6^e), où elles se sont heurtées à un gros poisson. « On est tombées sur l’équipe gagnante du championnat, qu’elles ont d’ailleurs remporté haut la main. Ce sont deux joueuses de l’équipe nationale, donc on savait que nos chances étaient minces, mais on a pris beaucoup de plaisir tout au long du championnat », souligne l’ailière trifluvienne.

Trois nouvelles recrues pour compléter l’effectif et l’objectif de compétitionner plus fort

Pour cette nouvelle saison, la formation de Marie-Christine Mondor est similaire à celle de l’an dernier, à l’exception de trois joueuses recrutées cet été : Lori-Ann Gaboury, Florence Servant-Dugas et Véronne Pelletier. « On n’a eu aucune finissante l’année dernière, ce qui nous a permis de garder l’effectif », souligne l’entraîneuse-chef. « Ainsi, l’équipe a pu travailler ensemble tout l’été, tant en préparation physique que pour prendre de l’avance dans nos stratégies et nos notions d’équipe. L’an passé, on était à 14 recrues. Comme on débutait dans la division 1, c’était beaucoup d’apprentissage et de mise à niveau, donc cette année avec un effectif similaire, ça nous permet d’arriver avec plus d’expérience et de maturité. »

La saison recrue de nos Patriotes leur a permis d’évaluer le niveau de la première division universitaire de volleyball, une observation que la passeuse Rachel St-Amand ne compte pas renouveler cette année. « C’est sûr que je suis vraiment compétitive, et maintenant on connaît les équipes qu’on va rencontrer, leur identité de jeu, leurs tactiques… Donc, j’ai hâte de voir comment nos nouveaux apprentissages vont nous aider. » Sa coéquipière Laurence ajoute : « Notre objectif est de pousser notre 100 % ! » La tacticienne Marie-Christine Mondor préfère néanmoins éviter de parler d’objectif de classement, mais plutôt de performance : « On va jouer le plus fort, on veut monter le plus haut possible au classement, mais on est encore en construction d’équipe. Mettre un chiffre sur un classement, ce n’est pas dans notre mentalité actuelle. On veut essayer d’être compétitives sur tous nos matchs, de faire travailler les autres équipes et de faire valoir notre place. Peut-être alors en fin de saison le classement sera la belle surprise. »

La saison de volleyball de nos Patriotes débutera le dimanche 16 octobre face à l’Université McGill, au CAPS de l’UQTR. D’ici là, la formation féminine poursuit sa préparation avec en prévision a minima trois matchs hors-concours durant le mois, et un rythme de quatre séances d’entraînement par semaine.