La vanilline contenue dans les extraits artificiels est majoritairement produite par chimie de synthèse ou par son extraction des résidus forestiers. La première méthode est basée sur la conversion de composé dérivé du pétrole en vanilline, tandis que la deuxième nécessite des méthodes énergivores dues aux fortes chaleurs nécessaires lors de l’extraction.
Dans le cadre de cette thèse, nous avons étudié une méthode de production qui n’était pas encore exploitée commercialement, mais qui a comme avantage de ne pas être basée sur le pétrole et d’utiliser la lumière comme principale source d’énergie. Des travaux ont été réalisés sur la modification génétique d’une diatomée, un microorganisme unicellulaire photosynthétique, dans le but d’évaluer son potentiel pour la production de vanilline. Cette thèse met ainsi de l’avant les défis que les chercheurs devront avoir à surmonter pour modifier génétiquement cette diatomée.
Thèse de doctorat en biologie cellulaire et moléculaire soutenue le 7 septembre 2022.




