Pour évaluer la fiabilité des pedigrees franco-canadiens reconstruits, des simulations ont été effectuées, révélant que la plupart des ensembles de données étaient suffisamment puissants pour détecter un effet génétique simulé, mais la précision et l’exactitude des estimations ont été affectées lorsque des sources de similarités entre les apparentées n’ont pas été prises en compte. Enfin, nous avons constaté que les fluctuations des conditions environnementales peuvent influencer l’architecture génétique de l’APR et son taux de changement évolutif. Les interactions génotype-environnement ont été observées dans la population IAC, où des conditions de vie difficiles ont entraîné une augmentation du changement génétique attendu par génération de l’APR.

En conclusion, comprendre le rôle des interactions génotype-environnement dans la réponse à la sélection a un impact sur des sujets tels que le changement climatique et la gestion des espèces invasives. L’absence de généralisation du changement évolutif des traits d’histoire de vie par la sélection naturelle entre des populations apparentées révèle l’importance des conditions locales et d’autres facteurs non détectés qui limitent la réponse à la sélection et restreignent le changement phénotypique dans la nature.

Thèse de doctorat en biologie cellulaire et moléculaire soutenue le 22 juin 2023.

Membres du jury

M. Emmanuel Milot, directeur de recherche
Professeur, UQTR

M. Hugo Germain, président du jury
Professeur, UQTR

M. Dany Garant, évaluateur externe
Professeur, Université de Sherbrooke

M. Patrick Bergeron, évaluateur externe
Professeur, Université Bishop