Composée de six étudiants du baccalauréat en génie mécanique (cheminement coopératif) et six autres provenant du DEC en techniques de génie mécanique au Cégep de Drummondville, l’équipe a travaillé sans relâche au cours des douze derniers mois pour concevoir leur bolide. Parmi les 85 délégations universitaires inscrites à l’événement, l’équipe de Drummondville a su se démarquer et accéder aux épreuves sur terre battue.

Le chemin vers la compétition a été exigeant. « Il faut d’abord réussir à passer les nombreuses inspections techniques. Il y a une centaine de pages de règles à respecter sur le véhicule. D’ailleurs, toutes les délégations ne franchissent pas cette étape. Rien que le fait de réussir l’inspection technique était une victoire en soi! Ensuite, chaque équipe devait soumettre leur véhicule à des tests sur terre battue pour analyser sa performance. Il y avait des épreuves d’accélération, de manœuvres, d’habiletés et de suspension », explique Lucaël Normandeau, directeur administratif du projet.

C’était la toute première participation à la compétition Baja SAE pour les étudiants du baccalauréat en génie mécanique du campus de Drummondville. Le projet a vu le jour, alors que les apprentis ingénieurs entamaient leur première année universitaire. « La fin de semaine de la compétition marquait précisément un an, jour pour jour, depuis la création de notre équipe », précise-t-il.

L’équipe Baja du RÉID sur les lieux de la compétition au Michigan.

Prêts à relever le défi une seconde fois

À peine de retour au Centre-du-Québec, l’équipe Baja du RÉID est déjà prête à se relancer dans l’aventure, inspirée par les idées et les connaissances acquises pendant leur séjour.

« Ce qui est excitant, c’est de pouvoir appliquer les connaissances apprises en classe directement dans la conception et l’amélioration du véhicule. Notre objectif était de participer à la compétition et de marquer des points dans chaque épreuve et c’est ce que nous avons réussi à faire. Chaque équipe avait des designs uniques, et on pouvait observer en direct leur performance. On pourrait reprendre le même véhicule l’an prochain et le bonifier. Mais pour l’instant, notre état d’esprit est plutôt de concevoir un tout nouveau Baja en tenant compte de tout ce que nous avons appris sur place. On a hâte d’y retourner l’an prochain. Il nous reste encore trois ans au baccalauréat et notre objectif est de nous améliorer constamment. C’est là que le plaisir de faire de la conception est grand », explique Lucaël Normandeau.

L’équipe a décidé de prendre une semaine de repos avant de se remettre au travail et d’encourager d’autres personnes étudiantes de l’École d’ingénierie à rejoindre le comité. La compétition Baja SAE prendre place au mois d’octobre en Caroline du Sud.

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