Dans la première étude, il a été constaté que le chitosane est un excellent agent réducteur pour la synthèse de nanoparticules d’argent, conférant une stabilité améliorée et une forte activité antimicrobienne. Différentes méthodes ont été évaluées, dont deux se sont démarquées : l’une à température ambiante et l’autre avec un chauffage à 100°C. Le chauffage s’avère un paramètre essentiel pour la réduction des ions argent et la formation de nanoparticules, hautement actives contre les micro-organismes.
Dans la deuxième étude, un nanocomposite argent-chitosane a été développé sans nécessiter de chauffage, en testant des proportions réduites d’Ag+ (5 %, 10 %, 20 % et 50 %). La formulation avec seulement 20% d’Ag+ a éliminé 100 % des bactéries (Escherichia Coli et Staphylococcus epidermidis) en 120 minutes et inhibé la formation de biofilms.
Dans la troisième étude, des nanoparticules synthétisées à faibles concentrations de AgNO3 ont été appliquées sur des cathéters veineux, démontrant une forte action antimicrobienne et une inhibition significative des biofilms.
Les résultats confirment que les nanocomposites d’argent et de chitosane constituent une alternative prometteuse pour réduire les infections nosocomiales associées aux dispositifs médicaux. Ces travaux ont été faits essentiellement dans le laboratoire du professeur Nguyen-Tri (https://nguyen-trilab.ca/) à l’I2E3.
Thèse de doctorat en sciences de l’énergie et des matériaux soutenue le 12 février 2025.
Membres du jury
Monsieur Phuong Nguyen-Tri, Directeur de recherche
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières
Madame Juliana Bernardi Wenzel, Codirectrice de recherche
Professeur, Universidade Federal do Paraná (Brésil)
Monsieur Alireza Saidi, Président du jury
Chercheur, IRSST
Monsieur Douglas Cardoso Dragunski, Évaluateur externe
Professeur, Universidade Estadual do Oeste do Paraná (Brésil)
Madame Gláucia Medeiros Burin, Évaluateur externe
Chercheuse, Universidade Federal do Paraná (Brésil)
