L’événement était organisé par le Centre d’amitié autochtone de Trois-Rivières (CAATR), en collaboration avec l’UQTR. Un souper mettant à l’honneur les saveurs abénakises a d’abord eu lieu en début de soirée, dans une grande salle du pavillon Nérée-Beauchemin. Les activités se sont ensuite transportées sur la place extérieure Gilles-Boulet, où étaient réunis un grand nombre de participantes et participants.
Avant le départ de la marche, un mot d’ouverture a été prononcé par Marilyne Chachai-Piché, coordonnatrice jeunesse au CAATR. Les personnes présentes ont pu aussi entendre la prise de parole et le touchant témoignage de Mariette Niquay Ottawa, Aînée atikamekw de la communauté de Manawan et survivante des pensionnats autochtones.

Marilyne Chachai-Piché (tenant un porte-voix au centre de la photo), coordonnatrice jeunesse au CAATR, et Mariette Niquay Ottawa (à gauche de Marilyne Chachai-Piché, sur la photo), Aînée atikamekw de la communauté de Manawan et survivante des pensionnats autochtones, ont pris la parole avant le départ de la marche commémorative de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. (Photo: Isabelle Cardinal, UQTR)
L’auditoire a ensuite vibré au rythme de la prestation musicale (voix et tambour) des Black Bear Singers, dont les membres sont originaires de la communauté atikamekw de Manawan. Le groupe était accompagné d’une dizaine de danseuses traditionnelles qui ont terminé leur prestation en entraînant la foule dans une grande ronde.
Voyez ici quelques images du groupe Black Bear Singers et des danseuses traditionnelles :
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Les participantes et participants se sont ensuite regroupés pour entamer une marche commémorative en direction du parc portuaire de Trois-Rivières. Pendant leur trajet, les marcheuses et marcheurs ont pu visionner des projections vidéo sur les murs d’un bâtiment, créées dans le cadre du projet collectif Voix lumineuses du CAATR. Un feu sacré et de la bannique attendaient également les participants au terme de leur parcours.

Départ de la grande marche commémorative de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, sur le campus trifluvien de l’UQTR. (Photo: Isabelle Cardinal, UQTR)
« Pour cette Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, nous avons marché côte à côte — personnes autochtones et allochtones — unis par le respect, la mémoire et l’espoir. Ce rassemblement témoigne de notre volonté collective de reconnaître les blessures du passé, d’honorer les victimes et les survivants des pensionnats et de tisser des liens durables entre les peuples autochtones et allochtones. Avec ses partenaires des Premières Nations, l’UQTR veut avancer vers un avenir meilleur, davantage empreint de guérison, de réciprocité et de justice », d’affirmer Samuel Rainville, directeur du Bureau des relations et à l’engagement auprès des Premiers Peuples de l’UQTR.
Porter le chandail orange
Tout au long de la journée du 30 septembre, les membres de la communauté universitaire de l’UQTR ont été invités à porter un chandail orange pour se joindre au mouvement de commémoration issu des communautés autochtones, intitulé la Journée du chandail orange. Cette dernière vise à sensibiliser aux conséquences intergénérationnelles des pensionnats sur les individus, les familles et les communautés, et à promouvoir le concept « Chaque enfant compte ».

