Sa recherche documente plus précisément les pratiques agricoles de ces personnes qui ont choisi de quitter les centres urbains pour pratiquer l’agriculture et, en particulier, les activités complémentaires qu’ils développent sur leur ferme, c’est-à-dire l’agrotourisme. En effet, l’agrotourisme est une occasion pour le néoagriculteur d’ouvrir les portes de son entreprise agricole aux touristes afin que ces derniers puissent découvrir les facettes de l’agriculture.

Quel sens le néoagriculteur donne-t-il à l’expérience agrotouristique offerte sur la ferme ? Pour répondre à cette question de recherche, Sophie Rioux a décrit les pratiques agrotouristiques des néoagriculteurs, documenté les différentes techniques agrotouristiques utilisées et interprété leur parcours de vie en lien avec ces activités.

Les premières analyses des entrevues réalisées ont permis de mettre en lumière un élément inattendu : l’interaction avec les marchés publics et leur offre agrotouristique. Ainsi, l’Association des marchés publics du Québec (AMPQ) s’est présentée comme un lieu de stage pertinent dans le contexte de cette bourse en milieu de pratique, afin d’explorer la question suivante : Est-ce que la relation entre les néoagriculteurs et les marchés publics joue un rôle significatif dans le développement de l’agrotourisme en région ?

L’étudiante réalisera ce projet sous la direction de Jean-Nick Trudel, directeur général de l’AMPQ à Trois-Rivières, ainsi que des professeures Sylvie Miaux et Aude Porcedda du Département d’études en loisir, culture et tourisme de l’UQTR.