La visite des représentants chiliens tombe à point, puisque l’IRH s’intéresse justement au potentiel du pays, notamment au chapitre de la recherche. Pierre Bénard, directeur sortant de l’IRH, participera d’ailleurs au Congrès Hyvolution au Chili à l’été 2023. Cet événement majeur rassemblera les principaux acteurs industriels de la filière hydrogène dans le monde.
Une journée bien remplie
Opportunément, Philippe Turcot, chef du pupitre « pays andins » au ministère des Relations internationales et de la Francophonie, s’est joint au groupe afin de partager des informations sur la relation bilatérale entre le Québec et le Chili. En plus de la visite des installations de recherche et les échanges avec des doctorants, la délégation de l’Ambassade du Chili a pu rencontrer les chercheurs Jacques Huot, Kodjo Agbossou, Bruno Pollet et Pierre Bénard, qui accueillait officiellement la visite. En après-midi, Sébastien Charles a partagé des informations stratégiques sur la recherche à l’UQTR, dans le but de tisser des liens avec le secteur universitaire chilien. Enfin, la délégation a pu rencontrer le directeur de la zone d’innovation de la Vallée de la Transition énergétique, Alain Lemieux, et son directeur du développement, Guillaume Parenteau.
Il ne fait aucun doute que la présence de l’IRH au congrès Hyvolution à Santiago de Chile, en juin prochain, sera l’occasion de solidifier la collaboration avec ce pays. Oscar Arriagada, délégué commercial du Chili au Canada, s’est en effet engagé à faciliter les rencontres de haut niveau durant le séjour du professeur Bénard sur place. Il organisera également une visite du pôle de production d’hydrogène vert de Bio-Bío, où l’UQTR collabore déjà avec l’Universidad de Concepción.
Une région stratégique
L’IRH demeure le chef de file canadien dans la génération de savoirs et de technologies reliées à l’hydrogène. Le lancement prochain de la Zone d’innovation de la Vallée de la transition énergétique (VTE) en Mauricie–Centre-du-Québec rassemblera sur le territoire tous les maillons de la production, de l’emmagasinage et de l’utilisation de ce combustible d’avenir. La ZI permettra une concertation rapprochée entre les secteurs de l’enseignement supérieur et les entreprises. Les opportunités stimulantes en recherche se multiplieront donc rapidement, favorisant ainsi l’émergence des technologies de transition, et leur commercialisation éventuelle. L’IRH et l’UQTR seront donc au cœur de cet environnement névralgique en prévision d’être des acteurs clefs de la transition énergétique.
