Nous aborderons deux attitudes philosophiques liées au thème de la bioéthique environnementale : la première concerne la phase antérieure à son émergence et nous la résumerons dans la séparation entre l’homme et la nature. Nous présenterons deux exemples de cette affirmation : l’explication psychique des phénomènes empiriques et le concept de nature.
La deuxième attitude philosophique englobe l’émergence de la bioéthique environnementale avec la critique de Hans Jonas de la séparation dualiste entre l’homme et la nature et l’ontologie de la mort des modernes. Ensuite, nous présenterons notre nouvelle proposition sur le sujet : c’est-à-dire ajouter à la pensée jonassienne l’éthique du care, le concept de vulnérabilité et la relation parentale (sacrificielle), le tout comme moyen de justifier éthiquement l’application du principe de précaution et du concept de développement durable.
L’hypothèse centrale est : nous pouvons justifier éthiquement l’application du principe de précaution et du concept de développement durable en relisant la critique de Jonas, en y ajoutant l’éthique du care, le concept de vulnérabilité et le concept de relation parentale (sacrificielle) ? Mais serait-il possible de remettre le génie (la technologie) dans la bouteille ? Conscire aude !!!!
Thèse de doctorat en philosophie soutenue le 27 février 2025 à l’UNISINOS.
Membre du jury
Monsieur Castor Mari Martin Bartolomé Ruiz, Directeur de recherche
Professeur UNISINOS
Monsieur Tudor Mihai Baetu, Codirecteur de recherche
Professeur UQTR
Monsieur Stéphane Courtois, Évaluateur externe
Professeur UQTR
Monsieur Inacio Helfer, Évaluateur interne
Professeur UNISINOS
Monsieur Evaldo Becker, Évaluateur externe
Professeur Universidade Federal de Sergipe
