Le corpus de données est constitué par la collection des dialogues entre les participants du groupe de soutien. C’est à partir de ces conversations textuelles et contextualisées que les significations ont été dégagées et que le phénomène d’entraide a été théorisé. En ce qui a trait à la méthodologie, l’approche choisie est fondée sur les principes de la recherche qualitative inductive et, plus précisément, sur la méthodologie de la théorisation enracinée (MTE).
La compréhension du processus d’entraide idéal qui a émergé des analyses se réalise de façon linéaire en trois étapes : le diagnostic, l’entraide et la sortie. Toutefois, ce processus est vécu concrètement dans une circularité impliquant une recherche volontaire d’écart entre la situation initiale et celle souhaitée. Ainsi, le processus d’entraide est cyclique et comporte aussi trois étapes soit le diagnostic d’une situation, l’entraide et une renégociation du diagnostic. Ce cycle se reproduit jusqu’à la sortie qui se caractérise par une renégociation ultime du diagnostic menant à la disparition du besoin d’entraide, ou du moins à la disparition du besoin de ce type d’entraide.
Finalement, cette thèse ouvre plusieurs avenues de recherche, notamment en communication de la santé et en communication organisationnelle.
Thèse de doctorat en communication sociale soutenue le 3 mai 2019
François Guillemette (UQTR), Stéphane Perreault (UQTR), Kéren Genest (doctorante), Jason Luckerhoff (UQTR), Christine Thoër (UQAM). Photos: Josée Beaulieu
Membres du jury
M. François Guillemette, directeur de recherche
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières
M. Jason Luckerhoff, président du jury
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières
M. Stéphane Perreault, évaluateur
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières
Mme Christine Thoër, évaluatrice externe
Professeure, Université du Québec à Montréal
