Quel est le travail du forensicien – ce professionnel de la criminalistique – sur la scène d’un crime ? Que fait-il pour révéler les traces laissées par le suspect ? Quelles sont les méthodes scientifiques utilisées en laboratoire pour analyser et interpréter ces traces ? Voilà seulement quelques aspects que propose de faire découvrir, à la population, le laboratoire public de La Loupe, une initiative du Laboratoire de recherche en criminalistique (LRC) de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
Les ateliers offerts à ce jour sont tous en lien avec la criminalistique : révélation de traces digitales, de traces de semelles, examen des documents de sécurité, microscopie des fibres, etc.
Pour plus d’informations et pour réserver votre place, visitez le site Web de La Loupe : www.uqtr.ca/laloupe
À travers des ateliers, d’une durée de 2 h 30 à 3 h chacun, animés par des étudiants au baccalauréat en chimie – profil criminalistique de l’UQTR, les jeunes et les adultes curieux de comprendre les différentes facettes de l’enquête criminelle seront comblés grâce aux quatre thématiques distinctes proposées par La Loupe :
- Scène de crime : prenez la place des experts pour investiguer une scène de crime en apprenant les techniques de détection et d’analyse des traces digitales, de semelles, de sang, etc., en plus de vivre une initiation à la photographie forensique.
- Traces digitales et traces de semelles : approfondissez les outils et techniques de détection et de révélation pour différents types d’empreintes, en plus de repartir avec votre fiche décadactylaire.
- Documents, fibres, verres et cheveux : grâce à la microscopie, découvrez le travail des experts qui oeuvrent à contrer la falsification des documents (permis de conduire, chèques, argent, etc.) et apprenez à analyser des fibres, du verre et des cheveux.
- Sang, ADN et stupéfiants : procédez à des analyses sanguines, à l’extraction d’ADN et à une expérience de laboratoire sur des microorganismes visant à comprendre l’effet des stupéfiants sur le corps humain.
« L’objectif de La Loupe est double : d’abord, il consiste à favoriser les rencontres entre l’université et la société en offrant à la population une immersion dans le travail des enquêteurs en scène de crime et des techniciens de laboratoire. Ensuite, il permet aux étudiants d’apprendre à vulgariser la criminalistique », explique Liv Cadola, auxiliaire de recherche et chargée de cours au Département de chimie, biochimie et physique de l’UQTR, et responsable de La Loupe.
Activité Écoles et Professionnels
Outre les activités ouvertes au grand public, La Loupe propose également à des groupes scolaires de s’initier au côté scientifique de l’enquête criminelle à travers des ateliers spéciaux, pouvant être offerts dans les laboratoires de l’UQTR ou directement dans les locaux de l’école intéressée.
De même, des ateliers s’adressent plus spécifiquement aux professionnels de l’enseignement, afin de donner des exemples d’activités et des outils pour les reproduire au sein de leurs classes.
La suite à CSI-UQTR
La mise en place du laboratoire public de criminalistique La Loupe fait suite au camp estival pour jeunes CSI-UQTR, offert à l’UQTR en 2015, 2016 et 2017, qui avait alors bénéficié d’une subvention sur 3 ans du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) du Canada. À cette époque, deux activités CSI-UQTR pour adultes avaient également connu un franc succès.