Le projet Jeunesse malgache compétente au travail (JMCT), démarré en mai 2018, a atteint son rythme de croisière au cours de la dernière année et se poursuit avec la présence, à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), de deux représentants malgaches pour une semaine de formation et de visites, du 9 au 13 décembre 2019.
Messieurs Jean Lalaina Rakotomalala, directeur de l’Institut supérieur de Technologie d’Antananarivo (IST-T), et Naivo Andriantsoavina, enseignant au même institut, sont respectivement directeur et chef du projet JMCT à Madagascar. Ils profiteront de l’expertise de membres de l’UQTR en planification stratégique, entrepreneuriat, gouvernance universitaire, équité, inclusion et développement durable pour renforcer leur compréhension de ces enjeux contemporains et de l’importance à leur accorder au sein de leur organisation. Ils auront également l’occasion de rencontrer les partenaires québécois du projet : le Collège Laflèche ainsi que la Commission scolaire de l’Énergie et la Commission scolaire Chemin-du-Roy.
Dans ce projet JMCT, l’IST-T joue le rôle central de chef de file d’un consortium de partenaires composé de neuf établissements d’enseignement et huit organisations du secteur privé et de la société civile de Madagascar.
Le projet JMCT, d’une durée de 5 ans (2018-2023) et financé par Affaires mondiales Canada, est mis en œuvre par l’UQTR en partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Il s’agit d’un transfert d’expertise pour un renforcement des capacités de gestion des établissements malgaches, des programmes de formation professionnelle, technique et universitaire (FPTU), et des services d’insertion professionnelle et de soutien à l’entrepreneuriat.
Le projet contribuera ainsi à l’amélioration des niveaux d’employabilité et d’insertion professionnelle des jeunes garçons et filles de Madagascar (Antananarivo, Ambositra et Antsiranana) dans les domaines du bâtiment et travaux publics (BTP), du tourisme, hôtellerie et restauration (THR) et de l’entrepreneuriat, afin qu’ils participent à l’accroissement de la prospérité socioéconomique du pays.