Samy Trépanier est étudiante au baccalauréat en communication sociale à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Lors de ses études, elle a eu la chance de participer a un échange étudiant en Belgique. Voici son récit.
Poursuivre ses études tout en réalisant un rêve, c’est ce que m’a permis de faire le Bureau des relations internationales. Native de Kingsey falls, depuis mon plus jeune âge, mon but était de voyager, d’enrichir mes connaissances de l’étranger, des cultures. À mon arrivée à l’UQTR, on m’a appris que le programme de mobilité permettait aux étudiants de partir pour une durée maximale de 8 mois en séjour d’étude à l’international.
En septembre 2019, je prenais l’avion vers la Belgique, mon pays d’accueil. C’est à ce moment que ma vie a complètement changé. Étudiante en communication sociale et ne sachant pas trop ce que je voulais faire avec ce futur diplôme, j’ai découvert une passion pour l’international.
Au cours de mon voyage et de mes études, j’ai eu la chance de côtoyer des gens originaires de partout au monde en provenance de la Bulgarie, du Brésil, de l’Italie et bien d’autres. J’ai créé des liens d’amitié avec des personnes qui, comme moi, sont passionnées par ce monde de différences. Que ce soit en classe, en voyage ou même dans un transport vers ma prochaine destination, j’ai rencontré des gens qui ont marqué mon passage.
Mon expérience à l’étranger m’a permis d’apprécier ce que j’avais ici, au Québec. Et oui, nous sommes chanceux ! Pour commencer, la méthode d’enseignement n’est pas du tout la même. Nous sommes habitués à un système d’enseignement que je qualifierais de proximité : peu d’étudiants et un professeur plutôt disponible. Mon parcours à l’Université catholique de Louvain m’a fait expérimenter un tout autre monde : des classes de 500 étudiants par exemple. Imaginez aussi que vous n’avez qu’un seul examen pour obtenir votre note. Imaginez ensuite que vous avez deux semaines pour préparer l’ensemble de vos cours. C’est ce qui se passe en période de blocus. Aucun cours, mais des journées entières d’étude pour être prêt à passer ses examens les semaines suivantes !
J’ai choisi l’Université catholique de Louvain puisque j’avais déjà eu une conférence d’un des professeurs qui y enseigne dans le cadre d’un de mes cours à l’UQTR. Cette université est l’une des plus réputées en Belgique et même en Europe pour plusieurs de ses programmes. J’y ai suivi des cours spécialisés en communication, en marketing, en anthropologie, en sociologie et en droit international pour ajouter des cordes à mon arc.
Pendant les vacances, j’ai eu le chance de visiter plusieurs autres pays. Avec la possibilité de voyager à peu de frais tout en étant accompagnée, j’ai découvert des lieux riches en histoire et en culture. Je me rappellerai toujours de mon voyage en Bulgarie. Ce jeune homme que j’ai rencontré dans une soirée de réseautage entre internationaux qui m’a invité chez lui pour me faire visiter son pays. J’y ai vécu un choc culturel puissant : langue totalement différente de la mienne, culture et coutumes qui m’étaient inconnues, aucun point de repère. Quel magnifique pays ! Malgré la barrière linguistique, les Bulgares sont chaleureux, bienveillants et savent recevoir.
Dans les faits, grâce à mon ouverture d’esprit et à ma capacité d’adaptation, j’ai eu la chance de participer à des événements dont peu de Québécois peuvent se vanter : être invité par une famille belge à assister à une partie de « foot » de l’équipe de la région, rencontrer un jeune bulgare qui m’a invité chez ses parents dans sa ville natale pour mon anniversaire en janvier, escalader les montagnes de la Suisse accompagnée de camarades de classe, fêter le Nouvel An à Londres, et tellement plus !
Chaque jour, je remercie la vie de m’avoir offert une si belle opportunité. Où dois-je signer pour revivre une telle expérience ?