Certaines personnes ont en elles la volonté innée de venir en aide aux autres. Que ce soit à travers ses implications bénévoles ou ses dons de plasma, Marie-Pier Ouellet soutient activement sa communauté. Résolument altruiste, l’étudiante de deuxième année au baccalauréat en psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a choisi de faire fleurir cette qualité pour qu’elle devienne la base de sa carrière.
Native du petit village de Saint-Pierre-de-Lamy, près de Rivière-du-Loup, Marie-Pier a été élevée sur une ferme laitière. Profondément attachée à son coin de pays, elle ressent néanmoins un désir de découvrir le Québec lorsque vient le temps de choisir son université. Elle entreprend donc son projet d’études loin de la maison dans une région qu’elle connaît peu : la Mauricie.
« Comme je suis une fille de campagne, je n’aime pas beaucoup les grands centres urbains. Or, j’avais entendu dire que Trois-Rivières était une petite ville chaleureuse et accueillante. J’ai donc décidé d’y aller, même si je ne connaissais ni la ville, ni l’UQTR, ni personne ! Pour moi, c’était vraiment un nouveau défi, parce que c’était la première fois que je me débrouillais toute seule dans mon parcours d’études. J’ai vu ça comme une opportunité de tracer mon propre chemin », indique Marie-Pier.
« La réputation du programme de psychologie de l’UQTR a également fait pencher la balance, de même que l’attitude des membres du personnel. Lors des portes ouvertes, j’ai été charmée par les personnes qui m’ont reçue, et par leur façon de me présenter l’Université », ajoute-t-elle.
L’atmosphère cordiale évoquée par l’étudiante apparaît également cohérente avec sa personnalité. Sa dévotion envers les autres a en effet marqué son choix, même si elle admet avoir eu quelques hésitations.
« Je ne savais pas trop dans quoi je voulais aller. J’ai hésité à devenir ambulancière ou pompière, par exemple. L’idée d’étudier en psychologie m’est venue en allant faire un stage avec ma tante, qui est neuropsychologue. Cette expérience m’a permis de constater à quel point les psychologues peuvent aider concrètement leurs patients », raconte Marie-Pier.
La vie en tant qu’étudiante
Poursuivre des études à l’université vient avec son lot de défis. Heureusement, nul n’est tenu de les surmonter seul. À cet égard, Marie-Pier affirme que ses amies font une grande différence dans son parcours.
« Quand je suis entrée à l’UQTR, mon frère m’a dit qu’il fallait absolument que j’aille à mon initiation, parce que c’est comme ça que j’allais me faire des amies. Il n’avait pas tort ! Aujourd’hui, j’ai encore les mêmes amies que j’avais lors de mon initiation. Lorsqu’il n’y a pas de mesures de confinement, nous nous entraînons ensemble, nous faisons des activités ensemble, nous mangeons ensemble… En fait, dès que j’ai une incertitude ou un problème, ce sont les premières personnes que j’appelle », atteste-t-elle.
« D’ailleurs, encore chaque semaine, nous lançons des conversations sur Zoom pour nous faire des séances d’étude. Alors, même avec la pandémie, nous restons en contact », complète l’étudiante.
D’une certaine manière, la crise sanitaire met en relief la volonté d’aider qui anime Marie-Pier. En ces temps difficiles, il est encore plus important pour elle de s’assurer que tout le monde va bien.
« Ce que j’aime dans la vie, c’est aider les autres. Que ce soit d’aider les gens matériellement, ou encore de les écouter, je suis toujours celle qui s’assure que tout le monde va bien. Dans mon entourage, je suis un petit clown, parce que j’aime que tout le monde rie ! Lorsque je fais du bénévolat au Centre d’action bénévole Laviolette, où j’accompagne des personnes âgées, la relation est bénéfique autant pour eux que pour moi », souligne-t-elle.
Évidemment, cette bienveillance se reflète dans les projets d’avenir de Marie-Pier. Même si l’étudiante reste prudente face à un futur incertain, elle ne cache pas que ses intentions sont claires.
« Mon objectif principal, c’est vraiment de faire mon doctorat pour devenir psychologue-clinicienne.. Je m’imagine bien en gérontologie ou en neuropsychologie. Par contre, je sais que je devrai travailler dur, car les programmes de troisième cycle sont contingentés. Une chose est certaine : psychologue ou pas, je vais consacrer ma vie à aider les autres. Même après l’université, j’ai l’intention de continuer à faire du bénévolat », affirme-t-elle.
« Et j’aimerais aussi retourner dans ma région du Bas-Saint-Laurent », conclut l’étudiante, tout sourire.