Trois équipes de recherche rattachées au Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur l’expérience inclusive de loisir (LIREIL) ont chacun reçu une subvention de 35 000 $ du groupe Société Inclusive.
La professeure Valérie Poulin, du département d’ergothérapie, codirige le projet « Comment apprivoiser et vivre la transition vers un vieillissement actif et épanoui pour les personnes atteintes de spina-bifida, d’hydrocéphalie et de leurs proches aidants : codéveloppement d’une boîte à outils » [1] avec la professeure Marie-Christine Ouellet de l’Université Laval, en partenariat avec l’Association Spina-bifida hydrocéphalie Québec et Hydrocephalus Canada. Cette recherche-action, basée sur une approche de codesign avec les personnes vivant avec le spina-bifida ou l’hydrocéphalie et leurs proches, permettra d’explorer leurs expériences du vieillissement sous l’angle de la participation sociale, d’identifier leurs besoins prioritaires et des stratégies porteuses gage d’un vieillissement actif et épanoui, en vue de codévelopper une boîte à outils regroupant ces stratégies, puis de procéder à son évaluation pilote. Le projet vise ainsi à promouvoir des pratiques inclusives tenant compte de la diversité des expériences de vieillissement.
La professeure Hélène Carbonneau, du département d’études en loisir, culture et tourisme, codirige le projet Sentiers de randonnée : vers une classification accessible » avec le professeur Tommy Chevrette de l’Université du Québec à Chicoutimi et Frédéric Reichhart, maître de conférence à l’INS-HEA en France en partenariat avec l’Association québécoise de loisir pour les personnes handicapées vise à développer une grille de classification de l’accessibilité des sentiers pédestres. Cette classification sera en fonction du niveau de difficulté, en lien avec les besoins, forces et caractéristiques des randonneurs ou utilisateurs handicapés ainsi que de l’utilisation d’équipements adaptés (Jöelette, Dahü, vélo, etc.). Le projet vise à identifier des indicateurs pour cette classification et les tester dans des sentiers de proximité avec différents utilisateurs handicapés. Il vise à faciliter une pratique sécuritaire de la randonnée pédestre et de la marche dans les sentiers de proximité.
Le professeur Martin Caouette, titulaire de la Chaire autodétermination et handicap bénéficie, codirige le projet « L’unité d’apprentissage : Une nouvelle avenue pour le développement des compétences des personnes présentant des incapacités dans un environnement de travail inclusif » avec Mélanie Couture de l’Université de Sherbrooke et Camille Gauthier-Boudreault, Post-doctorante à la Chaire Autodétermination et Handicap pour la réalisation d’un projet en partenariat avec divers partenaires chercheurs et du milieu de la pratique dans l’intégration des personnes ayant une déficience intellectuelle. Les savoirs issus de cette étude, qui vise à 1) coconstruire le modèle d’unité d’apprentissage, 2) l’expérimenter dans une université et 3) développer des outils de transfert de connaissances, pourront certes aussi être mobiliser pour mieux saisir les déterminants d’une expérience inclusive dans un contexte de loisir.