C’est le 12 avril dernier qu’avait lieu la remise des prix du 29e Concours d’affiches scientifiques de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Pour ce retour en présentiel, pas moins de 170 étudiants et étudiantes ont participé à l’événement, dont la demi-finale se déroulait le 30 mars au CAPS. Ce sont plus de 20 000 $ en bourses qui ont été remis cette année dans une douzaine de catégories. Le Concours se tenait sous la présidence d’honneur de monsieur Alain Lemieux, directeur général de la Vallée de la transition énergétique. Dans une volonté de faire rayonner les travaux des étudiants, le Décanat des études a confié la présidence d’honneur de l’événement à une personne de l’extérieur pour la première fois de son histoire.
Lauréats du prix du doyen (cycles supérieurs, valeur de 1 000 $)
- Sciences naturelles et génie : Lauriane Thibault (maîtrise en sciences de l’environnement), pour Cultivation de microalgues avec des effluents gazeux d’une cimenterie afin de réduire les gaz à effet de serre.
- Sciences humaines et sociales : Antoine Dumaine (doctorat en éducation), pour Le complément de phrase, quel usage en font les élèves du secondaire en contexte d’écriture ?
- Sciences de la santé : Jules Cusson-Fradet (doctorat en sciences biomédicales), pour Un test sous-maximal autorégulé de huit minutes : une alternative fiable et valide pour suivre l’aptitude physique en cyclisme.
Mentions du doyen (cycles supérieurs, valeur de 350 $)
- Sciences naturelles et génie : Claire Stuppa (doctorat en sciences et génie des matériaux lignocellulosiques), pour Stratégie de multicouches à base de biopolymères pour des emballages cellulosiques compostables.
- Sciences humaines et sociales : Mathias Boyer-Brosseau (doctorat continuum d’études en psychologie, profil recherche), pour Effets de la taille de la sclérotique sur la perception sociale : un support potentiel à l’hypothèse de l’œil coopératif.
- Sciences de la santé : Sara Benhammouda (doctorat en biologie cellulaire et moléculaire), pour Effet de mutations dans la protéine TBC1D24 associée au syndrome DOORS sur la dynamique mitochondriale.
Lauréats du prix du doyen (premier cycle, valeur de 500 $)
- Sciences naturelles et génie : Héloïse Lescarbeault (baccalauréat en science forensique), pour Évaluation de l’efficacité du Zn-Hydroxyquinoline et analogues à base d’hydroxyquinoline pour la révélation des traces digitales.
- Sciences humaines et sociales : Maude Bédard (baccalauréat en communication sociale), pour Wonder Woman : de la fiction à la réalité.
- Sciences de la santé : Guillaume Vadez (baccalauréat en kinésiologie), pour Altération du contrôle neuromusculaire du tronc suite aux courbatures.
Mentions du doyen (premier cycle, valeur de 175 $)
- Sciences naturelles et génie : Jessica Bertolacci (baccalauréat en sciences écologiques et biologiques), pour Coupe de branches d’épinettes (Picea spp.) en été par l’écureuil roux Américain (Tamiasciurus hudsonicus).
- Sciences humaines et sociales : Rosalie Gaudet (baccalauréat en enseignement de l’éducation physique et de la santé), pour Proportion de l’utilisation du smartphone chez les adolescents de Trois-Rivières : résultats préliminaires d’une étude pilote.
- Sciences de la santé : Annabel Bourgault (doctorat en médecine podiatrique), pour Perceptions et perspectives des utilisateurs de connaissances sur la qualité des soins pour l’ulcère plantaire diabétique : Résultats préliminaires.
Prix Julian-Gruda (Valeur de 250 $)
- Lauriane Thibault (maîtrise en sciences de l’environnement), pour Cultivation de microalgues avec des effluents gazeux d’une cimenterie afin de réduire les gaz à effet de serre.
- Ann-Sophie Caron (baccalauréat en génie mécanique), pour Habithium.
Lauréats de l’Association générale des étudiants de l’UQTR
Lauréats pour les bourses (valeur de 350 $) de l’AGEUQTR pour les cycles supérieurs
- Massinissa Graba (doctorat en génie électrique), pour Vers une Planification de Trajectoire Sécuritaire des Véhicules Autoguidés pour un système de manutention autonome en un environnement dynamique.
- Noémie Desjardins et Florence Houde (maîtrise en orthophonie), pour La sélection de vocabulaire de base pour les outils de suppléance à la communication chez les enfants ayant une déficience intellectuelle et/ou un trouble du spectre de l’autisme.
Lauréats pour les bourses (valeur de 250 $) de l’AGEUQTR pour les cycles supérieurs
- Aakash Malik (doctorat en sciences et génie des matériaux lignocellulosiques), pour Développement d’un revêtement biohybride à base de nanocellulose et de polypyrrole.
- Mariève Houle (maîtrise en sciences biomédicales) pour Stratégies de coping face à la COVID-19 : impact sur les maux de tête des télétravailleurs.
- Arianne Côté (doctorat continuum en psychologie, profil intervention), pour Un défi sportif non compétitif : une expérience partagée par un groupe de femmes.
- Cyrine Trabelsi (maîtrise en sciences biomédicales), pour La perception des odeurs sociales chez un modèle murin de cécité congénitale.
Lauréats pour les bourses (valeur de 400 $) de l’AGEUQTR pour le premier cycle
- Rosalie Gaudet (baccalauréat en enseignement de l’éducation physique et de la santé), pour Proportion de l’utilisation du smartphone chez les adolescents de Trois-Rivières : résultats préliminaires d’une étude pilote.
- Meredith Chayer (baccalauréat en science forensique), pour Un cannabinoïde synthétique, qu’est-ce que c’est ?
- Alexis Latreille (baccalauréat en kinésiologie), pour L’impact de l’équipement d’hockey sur la qualité de l’expérience sportive chez des jeunes hockeyeurs.
- Héloïse Lescarbeault (baccalauréat en science forensique), pour Évaluation de l’efficacité du Zn-Hydroxyquinoline et analogues à base d’hydroxyquinoline pour la révélation de traces digitales.
Lauréats pour les bourses (valeur de 200 $) de l’AGEUQTR pour le premier cycle
- Guylaine Ménard (baccalauréat en enseignement de l’éducation physique et de la santé), pour Toujours connecté ? La relation entre l’utilisation du téléphone intelligent et la santé mentale chez les adolescents de Trois-Rivières : les premières données.
- Alec O’Donoughue (baccalauréat en psychologie), pour Vég* ou non-vég* : stigmatisation, personnalité et motivation.
Prix offerts par les autres partenaires
Prix développement durable offert par F.E.U VERT (Fond Écoresponsable UQTR) (valeur de 500 $)
- Lauriane Thibault (maîtrise en sciences de l’environnement), pour Cultivation de microalgues avec des effluents gazeux d’une cimenterie afin de réduire les gaz à effet de serre.
Prix réussite offert par le vice-rectorat aux études et la formation (valeur de 250 $)
- Audrey Lachance (maîtrise en éducation), pour L’évaluation en soutien à l’éducation inclusive : une analyse des besoins d’enseignants du secondaire.
Prix intersectorialité offert par le vice-rectorat à la recherche et au développement (valeur de 250 $)
- Pier-Louis Dumont (maîtrise en chimie), pour La trace chimique au service du renseignement forensique : un exemple par le profilage de parfums contrefaits.
Prix santé mentale offert par le vice-rectorat aux études et à la formation (valeur de 250 $)
- Guylaine Ménard (baccalauréat en enseignement de l’éducation physique et de la santé), pour Toujours connecté ? La relation entre l’utilisation du téléphone intelligent et la santé mentale chez les adolescents de Trois-Rivières : les premières données.
Prix interdisciplinarité offert par le vice-rectorat aux études et à la formation (valeur de 250 $)
- Geneviève Soucy (maîtrise en orthophonie), pour Favoriser l’inclusion des enfants ayant un TSA dans des ateliers de danse adaptés.
Prix potentiel de commercialisation offert par le Carrefour d’entreprenariat et d’innovation (valeur de 250 $)
- François Lacerte (baccalauréat en génie mécanique), pour Robots collaboratifs : oui, mais pas à n’importe quel prix.
Coup de cœur du public offert par COOPSCO 3-RIVIÈRES (valeur de 250 $)
- Abdoul Aziz Thioye (baccalauréat en génie électrique), pour Borne de recharge.
Un exercice formateur
Le Concours d’affiches scientifiques est une occasion unique pour les étudiantes et les étudiants de présenter leurs travaux à la communauté universitaire, aux partenaires, ainsi qu’au grand public. Il s’agit d’un excellent exercice pour développer ses compétences en vulgarisation et en communication scientifique.
Lauréate de trois prix (prix du doyen aux cycles supérieurs en sciences naturelles et génie, prix du développement durable et prix du président d’honneur), Lauriane Thibault était encore très émue dans les minutes suivant la remise des prix.
« Je ne m’attendais pas à ça ! C’était vraiment une belle expérience le Concours ! La vulgarisation c’est ce que je préfère en plus ».
Au-delà de la reconnaissance et de la joie de remporter un prix, Sara Benhammouda (mention du doyen en sciences de la santé aux cycles supérieurs) était particulièrement fière de tout le chemin parcouru au terme du Concours :
« Ça nous permet de sortir de notre zone de confort et de mettre les choses en place ».
Un point de vue qui rejoint Antoine Dumaine (prix du doyen en sciences humaines et sociales aux cycles supérieurs) :
« Plus on parle de notre projet, plus on peut l’améliorer. Si on éprouve de la difficulté à le vulgariser, c’est qu’il y a peut-être des choses pas claires justement ».
Le doctorant en éducation mentionne également au passage que tout ce processus de communication permet de garder les projets vivants, même si ce n’est jamais facile d’adapter une thèse de plus de 100 pages pour la conception d’une affiche.
Pour y arriver, Jules Cusson-Fradet (prix du doyen en sciences de la santé aux cycles supérieurs) croit que pour vulgariser efficacement des notions scientifiques, il est important de traduire l’information au préalable pour nos différents interlocuteurs. Le doctorant en sciences biomédicales s’est d’ailleurs beaucoup inspiré de la méthode de #Betterposter pour créer une affiche qui accroche l’œil.
« Cette méthode suggère de mettre la conclusion de notre recherche directement en haut de l’affiche afin que les gens puissent comprendre l’essentiel en quelques secondes. J’utilisais aussi du support matériel pour m’aider dans mes présentations orales ».
Les quatre participants avec lesquels NÉO UQTR s’est entretenu semblaient ravis de leur participation au Concours. Sara Benhammouda souhaite y participer de nouveau l’an prochain tellement l’expérience l’a enchantée.
« Participer à Ma thèse en 180 secondes m’a beaucoup aidé pour le Concours, je dirais. J’étais beaucoup moins nerveuse ! »
Un événement qui gagne à être connu de tous
Le Concours d’affiches scientifiques est l’occasion idéale pour les étudiants de tous les cycles d’études et même le grand public de découvrir tout ce qui se fait en termes de recherches entre les murs de l’Université. NÉO UQTR, présent lors de la demi-finale, y a rencontré des étudiants passionnés, mais également très généreux dans leur présentation.