L’UQTR, établissement très actif à l’international, recherche et multiplie les échanges et les partenariats avec des universités étrangères. Rien que pour la période 2022-2023, l’UQTR a réalisé 12 missions officielles (France, Belgique, Madagascar, Sénégal, Tunisie, Maroc, Brésil, Argentine, Colombie, États-Unis, Vietnam, Thaïlande), reçu pas moins de 35 délégations et signé 27 nouveaux accords de partenariats un peu partout dans le monde.
Cette volonté d’association demande qu’on repense les cadeaux protocolaires afin de mieux respecter les réalités culturelles des futurs partenaires. Le Bureau des relations internationales (BRI) souhaite aussi concevoir des présents plus représentatifs de notre milieu éducatif. Pour ce faire, il a fait appel, dans le cadre d’un projet d’intégration des compétences dans la communauté (PICOM), à une équipe étudiante de différents départements.
Le groupe se compose de quatre étudiantes du Département de philosophie et des arts (Pénélope Crête, Marjolaine Tremblay-Paradis, Claudine Lacroix et Suzanne Paré), ainsi que d’un étudiant en communication sociale (Haritiana Randria). Valérie Guimond, technicienne en estampe et chargée de cours à l’UQTR, est responsable de superviser le projet. Le PICOM a pour objectif de retranscrire au mieux l’identité de l’Université. C’est à travers une production d’estampes imprégnées des valeurs et des réalités de l’organisation que le projet se concrétise.
Sylvain Pinet, représentant du BRI, est le mentor du groupe tout au long du projet. Ce dernier a une vision précise des besoins de son unité. Il souhaite « un objet pratique et transportable, tout en étant à la fois représentatif de l’UQTR ».
Un projet bien ficelé
Dans la période s’étalant de janvier à avril 2023, le projet se divise chronologiquement en trois phases : la recherche, la conception et la production.
Pendant la phase de recherche, cruciale dans le processus créatif, les membres de l’équipe mettent l’accent sur l’identification et l’analyse de certains départements remarquables de l’UQTR. L’Institut d’Innovations en Écomatériaux, Écoproduits et Écoénergies à base de biomasse (I2E3) ainsi que le Département de génie électrique et génie informatique (GÉGI) reçoivent la visite des membres du PICOM. À la suite de ces rencontres, le groupe nourrit son inspiration artistique de ces expériences immersives ainsi que d’une banque d’images documentées.
La conception se caractérise par de nombreux essais, de critiques de la part des pairs, et elle évolue jusqu’à la création de prototypes. À la suite d’échanges auprès du partenaire, l’équipe réalise quelques ajustements et la phase de production peut commencer.
Huit modèles sont retenus et 400 œuvres au total sont ainsi imprimées. Les techniques employées varient de l’estampe numérique à la sérigraphie en passant par la gravure sur bois.
De la fierté à l’issue du projet
Le 6 avril dernier, l’équipe a présenté avec fierté les œuvres finales auprès des responsables respectifs du BRI et du PICOM. Le groupe est heureux d’avoir eu l’opportunité de représenter son université à travers son art, et il est maintenant impatient de voir son travail être apprécié par les délégués d’universités étrangères. Mentionnons aussi la coopération interdépartementale que ce projet a permise. En somme, ce projet PICOM représentait une expérience unique pour cette équipe étudiante de l’UQTR. Chaque membre a pu démontrer son talent et sa créativité autant dans les arts écrits que visuels tout en contribuant à la promotion de son université.
***Cet article a été rédigé par l’équipe ayant réalisé le projet PICOM, soit Pénélope Crête, Marjolaine Tremblay-Paradis, Claudine Lacroix, Suzanne Paré et Haritiana Randria, dans le cadre d’une collaboration avec le Service des communications et des relations avec les diplômés (SCRD) visant à développer des compétences en rédaction et en communication chez les étudiantes et étudiants de l’UQTR.