La nouvelle consule générale américaine à Québec, Mme Danielle Monosson, était de passage au campus de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) le 4 octobre afin de tisser des liens avec l’établissement. Pour l’occasion, Sébastien Charles, vice-recteur à la recherche et au développement, et Patrick Razakamananifidiny, conseiller en développement international au Bureau des relations internationales (BRI) de l’UQTR, ont dressé un portrait d’ensemble de l’Université et de ses grandes orientations, en mettant en relief son volet international. Le vice-recteur a également présenté les principaux axes stratégiques de recherche sur lesquels s’appuie l’Université pour assurer son développement et son rayonnement.
Les questions environnementales et la transition énergétique ont occupé une large place dans les discussions entre la consule générale et l’équipe de l’UQTR. Grand chantier du XXIe siècle, la transition énergétique nécessitera une collaboration à l’échelle nord-américaine. La consule générale américaine était enchantée de découvrir que l’UQTR s’investit en recherche dans les grands secteurs des énergies vertes, comme la biomasse et l’hydrogène, mais également les matériaux innovants, les réseaux électriques intelligents et même l’économie circulaire. Elle était impressionnée du rôle pivot que joue l’UQTR dans la Zone d’innovation de la Vallée de la transition énergétique.
Trouver des partenariats
La direction de l’UQTR souhaiterait conclure des partenariats de recherche avec des universités américaines, et en a fait part à la consule générale afin qu’elle puisse faciliter d’éventuels rapprochements.
« Des accords seront nécessaires si nous souhaitons que notre continent puisse parler d’une seule voix à propos de la transition énergétique, comme cela se fait en Europe », a mentionné le vice-recteur Sébastien Charles.
« Il y a beaucoup de complémentarité entre nos deux pays quant aux objectifs à propos des questions environnementales. La transition sera difficile, mais notre gouvernement soutient les actions nécessaires à cet effet », a déclaré pour sa part la consule générale Danielle Monosson durant l’entretien de 90 minutes.
Mobilité étudiante
Les discussions ont également porté sur la mobilité étudiante entre les deux pays, qu’on souhaiterait de part et d’autre développer davantage. La barrière de la langue est un facteur pour les étudiants américains de premier cycle, tandis que des projets de mobilité, tels que les écoles internationales d’été et les stages de court séjour, pourraient être d’intérêt du côté de l’UQTR.
« Nourrir une collaboration prend du temps, mais j’ai la conviction que cette visite de la consule générale américaine est un pas dans la bonne direction », a mentionné le conseiller en développement international au BRI, Patrick Razakamananifidiny.
« Notre équipe est heureuse d’avoir appris à connaître votre université et les avantages qu’elles pourraient nous offrir. Nous garderons en tête les possibilités de collaborations dans des domaines d’intérêts communs », a conclu la consule générale Danielle Monosson.