L’objectif de cette thèse était de caractériser le trouble de l’odorat associé à la maladie de Parkinson en le différentiant spécifiquement d’autres troubles de l’odorat non reliés à une maladie neurodégénérative tels que des troubles de l’odorat liés à une infection virale ou des troubles sinu-nasaux.
Cette thèse présente donc une série de six articles publiés, utilisant diverses mesures comportementales ainsi que la neuroimagerie par résonnance magnétique et l’électrophysiologie, permettant une meilleure compréhension du trouble de l’odorat associé à la maladie de Parkinson.
Les résultats obtenus démontrent que le système trigéminal, un système moins bien connu associé au système olfactif, qui permet, entre autres, la perception de sensations de fraicheur, chaleur et picotement des odeurs, est spécifiquement atteint dans la maladie de Parkinson. En conséquence, l’interaction entre le système olfactif et trigéminal est spécifiquement altérée dans le trouble de l’odorat associé à la maladie de Parkinson comparativement à d’autres troubles de l’odorat.
Cette thèse contribue à une meilleure compréhension du trouble de l’odorat associé à la MP et propose de potentielles pistes pour le différentier d’autres troubles de l’odorat. Ces découvertes pourront éventuellement aider au développement d’outils de dépistage précoce de la maladie de Parkinson.
Thèse de doctorat en sciences biomédicales soutenue le 8 janvier 2021.
Membres du jury
M. Johannes A. Frasnelli, directeur de recherche
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières
M. Simon Rigoulot, président rapporteur
Professeur, Université du Québec à Trois-Rivières
M. Alexandru Hanganu, évaluateur
Professeur, Université de Montréal
Mme Jelena Djordjevic, évaluatrice externe
Professeure, Université McGill


