La dynamophilie est un sport qui peut s’apparenter à l’haltérophilie, mais qui se démarque par ses trois mouvements différents nécessitant énormément de force. Les athlètes se soumettent à trois épreuves, la flexion sur jambes (squat), le développé couché (benchpress) et le soulevé de terre (deadlift). Les participants ont droit à trois essais par disciplines et le score final correspond au meilleur résultat de chaque épreuve.

Lors de la compétition, Pierre Baillargeon, qui évolue dans la catégorie Master III (60 à 69 ans), s’est démarqué en réussissant à soulever 132,5 kg au développé couché, 185 kg à la flexion sur jambes et 232,5 kg au soulevé de terre pour un cumulatif de 550 kg. Le principal intéressé a donc battu son record personnel qui était de 527,5 kg.

Crédit photo: Labimur White Lights Media.

Fidèle utilisateur du Centre de l’activité physique et sportive (CAPS), l’ancien professeur au Département de psychoéducation de l’UQTR s’entraîne sous la supervision du stagiaire (externat) en kinésiologie Michaël Bournival et fréquente régulièrement la salle haute performance.

« Je tiens à remercier mon entraîneur, Michaël Bournival. En acceptant de m’entraîner, il sortait de sa zone de confort, le hockey, et découvrait le monde de la compétition en dynamophilie. Sa formation en kinésiologie, sa rigueur et son professionnalisme sont à la base de mon succès personnel. Je remercie également Jean-François Brunelle, préparateur physique des Patriotes et responsable de la salle haute performance, de m’avoir autorisé a fréquenter ce gym et qui m’a déniché un excellent entraîneur », souligne celui qui a aussi été le président du syndicat des professeurs de l’UQTR.

En 2023, il fera le saut dans la catégorie Master IIII puisqu’il sera âgé de 70 ans. Ses objectifs demeurent ambitieux alors qu’il souhaite s’attaquer aux records de cette catégorie et continuer d’améliorer ses performances personnelles.