L’objectif de cette publication rejoint le mandat du laboratoire qui est de réunir des chercheurs d’horizons variés afin d’étudier les publics de la culture dans une perspective interdisciplinaire. Ainsi, des objets qui ont à première vue peu en commun sont étudiés en tenant compte de nombreuses perspectives disciplinaires. Les publics de la culture, les lecteurs, les spectateurs, les auditeurs et les groupes scolaires ont donc été abordés par des méthodes et concepts venant de la musicologie, de la bibliothéconomie, de l’ethnographie, des sciences de l’éducation, de l’histoire de l’art et des études urbaines ou littéraires.

La médiation culturelle est aujourd’hui considérée incontournable dans toutes les institutions culturelles et en lien avec toutes les pratiques culturelles. Aussi, de plus en plus de chercheurs préfèrent utiliser le concept «publics» au pluriel pour souligner l’hétérogénéité des publics à qui la médiation est destinée. C’est donc en ayant en tête la grande variété des publics et des approches existantes pour les étudier que ces membres du laboratoire ont réuni à l’UQTR de jeunes chercheurs québécois, canadiens et français, à l’occasion d’un colloque multidisciplinaire. Ce colloque, qui s’est tenu à l’automne 2016, prenait place dans le cadre des activités du Laboratoire de recherche sur les publics de la culture.

Fondé en 2015, son mandat est de réunir des chercheurs de tous horizons autour d’un enjeu commun, celui de mieux saisir la réalité de ce que l’on appelle les publics, et ce, dans l’ensemble du champ culturel. Ce Laboratoire est rattaché au Département de lettres et communication sociale de l’UQTR mais il fédère aussi des professeurs et étudiants qui proviennent des départements de loisir, culture et tourisme, de sciences de l’éducation, des sciences humaines et de philosophie et des arts. Tous ces chercheurs s’intéressant à des objets d’études variés : la littérature, le théâtre, la musique, les arts, les musées, les bibliothèques, l’enseignement, la recherche universitaire, etc. On travaille à y croiser les outils théoriques et les modes d’enquêtes, avec un souci épistémologique, le désir de mieux cerner la production culturelle actuelle et sa réception, ainsi que la volonté de faire dialoguer les différents médiateurs de la culture.