Le Bureau des relations internationales de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) est fier de souligner la venue sur le campus d’une deuxième cohorte de boursiers du Programme de bourses de la reine Elizabeth (BRE). Ces étudiants originaires de l’Inde complèteront leur parcours doctoral au cours des trois prochaines années dans le cadre du projet « Formation scientifique d’étudiants indiens pour la recherche en énergie durable et en sciences biomédicales – volet 2 », pour lequel l’UQTR a obtenu un financement de 300 000 $.
Le BRE, qui amorce sa quatrième année, est un programme collaboratif piloté par la Fondation Rideau Hall, Universités Canada et les Fondations communautaires du Canada, avec l’appui financier du Gouvernement du Canada, des gouvernements provinciaux, du Centre de recherches pour le développement international (CRDI), du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), des universités et un large éventail de donateurs du secteur privé. Lancé en 2014, le programme BRE s’étend actuellement à 44 universités de toutes les provinces. Il bénéficie d’un financement qui permettra à 3 000 boursiers de participer à cet échange mondial de compétences.
L’UQTR est ainsi devenue un lieu d’accueil pour Amita Singh (biologie cellulaire et moléculaire), Love Karan (sciences de l’énergie et des matériaux), Priya Gatti (biologie médicale), Priyanka Bhatt (sciences de l’énergie et des matériaux) et Ravi Prakash (sciences de l’énergie et des matériaux). Les étudiants sont supervisés par les professeurs Hugo Germain, Lionel Berthoux, Marc Germain et Jacques Huot.
Arrivés entre septembre et avril, ces cinq étudiants sont venus rejoindre les boursiers d’une première cohorte, qui terminent leur programme de doctorat. Ces derniers ont par ailleurs contribué au recrutement et à l’accueil de cette nouvelle cuvée.
Remplir un mandat
Les étudiants indiens recrutés dans le cadre du BRE sont appelés non seulement à compléter leur doctorat, mais aussi à développer leurs compétences en leadership et à participer à des activités d’engagement communautaire. Ainsi, parallèlement à leur formation scolaire, les étudiants participeront à des activités de développement des compétences professionnelles, et se feront aussi confier la tâche d’organiser des événements culturels ou scientifiques. De plus, les boursiers seront invités à développer leurs réseaux en participant à la diffusion de leurs résultats, que ce soit en publiant des articles scientifiques dans des journaux avec comités de lecture ou en participants à des conférences nationales et internationales.
Ce programme, qui vise à constituer un réseau dynamique de jeunes chefs de file mondiaux en vue de produire des retombées durables au Canada et à l’étranger, offre des occasions d’apprentissage, de découverte et de recherche à l’étranger par l’entremise d’expériences professionnelles. Les boursiers de la reine Elizabeth II œuvrent au sein de diverses collectivités, s’initient à diverses cultures et mettent sur pied des projets et des initiatives qui auront une incidence dans le monde. Ils forment ensemble un réseau mondial de leaders engagés au sein de leur collectivité, qui se préoccupe autant des défis locaux que des grands enjeux internationaux. « Le programme BRE a véritablement créé un groupe de jeunes dynamiques qui contribuent à changer notre monde et à améliorer le travail des fondations communautaires ici et ailleurs », conclut Andrew Chunilall, directeur général des Fondations communautaires du Canada.