Si les personnes vivant avec une déficience intellectuelle ou autre types de handicap ont longtemps été prises en charge par des institutions ou des familles d’accueil, le professeur Martin Caouette voit les choses autrement pour le développement de leur autonomie. Avec sa nouvelle chaire de recherche autodétermination et handicap, il étudiera les meilleures pratiques afin de rendre possible un chez-soi pour tous.
Au cours des cinq prochaines années, le professeur au Département de psychoéducation de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) se penchera autant sur l’aménagement des résidences des personnes vivant avec un handicap que sur le développement des compétences des intervenants qui travaillent auprès de cette clientèle.
« Nos travaux visent à satisfaire les besoins des personnes handicapées, en tenant compte de leurs caractéristiques spécifiques. Nous voulons leur permettre d’avoir accès à des milieux résidentiels où ils seront autonomes et où ils pourront bénéficier du soutien requis à leur situation, ce qui devrait favoriser leur autodétermination et le renforcement de leur pouvoir d’agir », explique Martin Caouette.
Des partenaires québécois et internationaux
Cette chaire est soutenue par plusieurs partenaires qui participent financièrement à la création de la chaire. Au Québec, la chaire reçoit l’appui de la Fondation famille Jules-Dallaire, de la Fondation Saputo ainsi que de l’Institut universitaire en déficience intellectuelle du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec. À ces précieux partenaires s’ajoutent deux collaborateurs français, soit le Groupement des associations partenaires d’action sociale et l’Association pour adultes et jeunes handicapés.
« La présence de ces partenaires dans notre projet témoigne d’un réel besoin exprimé sur le terrain. La création de cette chaire permettra non seulement d’améliorer nos pratiques dans la région, mais aussi un meilleur partage des connaissances tant au Québec qu’à l’International », confie M. Caouette.