Cette thèse vise deux objectifs : d’abord, étudier l’œuvre essayistique d’Yvon Rivard afin d’en identifier les fondements inhérents à l’opération du lyrisme ; ensuite, il s’agit de montrer l’importance de la polarisation entre la modernité et la postmodernité, révélatrice d’un virage majeur dans la posture de l’écrivain influencé par la littérature romantique allemande. Les essais de Rivard reposent sur une pratique du lyrisme qui présente une poétique fondée sur le paradoxe. Essentiellement artistique à ses débuts, pour devenir engagée par la suite, l’œuvre essayistique de Rivard a recours au lyrisme pour poser un geste vital, à la base même d’un processus d’individuation.
Le second volet de cette thèse en création manifeste le rapport que nous entretenons avec le lyrisme à travers une tentative de production essayistique. Au fil des textes se déplie une prose lyrique qui tend progressivement vers une forme dépouillée plus proche de la poésie. Ce rapport à l’écriture réflexive est étroitement lié au volet réflexif qui se nourrit des œuvres de Novalis et de Höderlin, étudiées dans la foulée de nos lectures rivardiennes.
Thèse de doctorat en études littéraires soutenue le 27 septembre 2019
Membres du jury
Jacques Paquin, directeur de recherche
Professeur au Département de lettres et communication sociale, UQTR
Mme Kateri Lemmens, codirectrice de recherche
Professeure, UQAR
M. Pierre Ouellet, évaluateur
Professeur, UQAM
M. Luc Vaillancourt, évaluateur
Professeur, UQAC
M. François Dumont, évaluateur
Professeur, Université Laval