Étudiante à la maîtrise en loisir, culture et tourisme à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Nouhaila Rebouh a obtenu un soutien 13 000 $ afin de soutenir le projet Mauricie Récolte et le faire connaître à d’autres régions qui souhaitent lutter contre le gaspillage des récoltes et l’insécurité alimentaire.
Mauricie Récolte est issu du regroupement de Maski Récolte et Des Chenaux Récolte, deux projets qui mettent en contact les producteurs, les cueilleurs et les organismes communautaires pour structurer et coordonner des activités de glanage, une pratique qui consiste à parcourir les champs après la récolte afin de récupérer de la nourriture non ramassée. Si le projet connait un fort engouement depuis 2018 (cette année 30 231 kilos de fruits et légumes récupérés), Nouhaila Rebouh travaillera à documenter le rôle de la proximité géographique dans le succès de Mauricie Récolte pour informer les autres organisations désireuses de s’inspirer de ce projet pour leur territoire et développer un modèle économique viable.
Tout l’enjeu du projet de Nouhaila Rebouh est d’innover de manière ouverte en facilitant la collaboration des acteurs de cultures hétérogènes. Il faudra, entre autres, co-développer une structure régionale permettant d’offrir des activités locales de glanage sur une base pérenne afin de limiter le gaspillage alimentaire, lutter contre l’insécurité alimentaire, favoriser le lien social, proposer un modèle de coordination par un entrepreneur social tout en soutenant les producteurs maraîchers locaux et ainsi éviter le gaspillage fondement d’une nouvelle économie circulaire.
Le projet a été financé par le programme « Territoires : priorités bioalimentaires » du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, ainsi que par le programme MITACS Accélération. Pour la réalisation de son mandat, Nouhaila Rebouh pourra compter sur la collaboration d’Isabelle Bordeleau (MRC Maskinongé) et Lynn O’Cain (Pôle d’économie sociale Mauricie). Elle sera dirigée par la directrice de l’Institut de Recherche sur les PME, Mme Cécile Fonrouge, ainsi que la professeure Aude Porcedda du Département d’études en loisir, culture et tourisme.