Intitulé « Réagir, créer, persévérer : les initiatives culturelles québécoises au temps de la COVID-19 », ce colloque mené par le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ), dont fait partie le professeur Hervé Guay du Département de lettres et communication sociale de l’UQTR, prend appui sur un vaste projet de recensement amorcé en mars 2020 et qui se poursuit toujours. Durant cette période, les chercheurs ont recensé plusieurs centaines de nouvelles initiatives culturelles dans des domaines variés comme les musées, les bibliothèques, les médias, la musique, la littérature et les arts de la scène.
« Ce recensement relève d’un colossal effort collectif et il a permis de fournir des données riches pour mieux étudier les impacts de cette crise sur les pratiques culturelles. Ce colloque invite à plonger dans ces données pour en ressortir des pistes de solution qui permettront au monde culturel et aux créateurs de se relever et de continuer à innover pour rejoindre le public. Nous sommes aussi tout à fait désireux de garder des traces d’une crise dont on peut penser qu’elle modifiera durablement les manières de créer au Québec et la situation des créateurs », explique Hervé Guay.
Ouvert aux chercheurs, aux décideurs et au public
Les conférences et tables rondes permettront d’explorer quatre axes principaux, soit : réagir à la crise, créer pendant la crise, garder le contact en temps de pandémie ainsi que persévérer (et survivre). Les prises de parole et discussions bénéficieront tant au milieu universitaire, aux praticiens des arts, aux associations professionnelles, aux établissements parapublics qu’au grand public.
Tous les détails concernant l’événement, notamment son programme détaillé, sont disponibles sur le site https://crilcq.org/activites/3662/. En plus de la quarantaine de chercheurs et des dizaines de représentants d’organisations ou événements culturels, le public est invité gratuitement. Pour assister à l’événement, il suffit de s’inscrire sur la plateforme Whova.
