Après avoir été contrainte de repousser la tenue de sa collation des grades de 2020 en raison de la pandémie de COVID-19, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) fait un véritable pied de nez à la crise sanitaire en développant un scénario original et sécuritaire qui permettra de réunir les finissants des cohortes de 2020 et 2021 afin de célébrer leur réussite. Pour y arriver, l’UQTR s’associe avec l’Amphithéâtre Cogeco où elle tiendra ses prestigieuses cérémonies les 13 et 14 septembre.
Déménager et revoir le scénario entier d’un événement réglé au quart de tour, où des dizaines d’employés mettent l’épaule à la roue pour accueillir environ 5000 personnes (dont 1200 diplômés) chaque année, n’est pas une simple tâche. Le défi est encore plus grand lorsqu’il faut prendre en considération les mesures sanitaires et autres règles de santé publique qui peuvent être modifiées selon l’évolution de la situation en Mauricie et dans le reste de la province. Malgré tout, il ne faisait aucun doute pour le recteur Christian Blanchette que la collation des grades devait se réinventer puisque sa tenue dans sa forme traditionnelle au Centre de l’activité physique et sportive (CAPS) aurait été encore impossible cette année.
« Cette incitation à être imaginatifs et à faire tabula rasa d’une logistique réglée comme du papier à musique s’est avérée une opportunité rêvée, soit celle de s’installer dans l’un des lieux les plus magnifiques et majestueux de Trois Rivières pour réunir non pas une, mais deux cohortes de diplômés. Vivre cette expérience de collation des grades en plein cœur de notre cité, et en cet endroit unique, constitue pour l’UQTR la promesse de cérémonies aussi émouvantes que spectaculaires. Nous sommes d’ailleurs très reconnaissants que l’équipe de l’Amphithéâtre Cogeco nous accueille avec autant d’enthousiasme et qu’elle nous accompagne dans l’organisation d’un événement aussi important pour les finissants et les membres de la communauté universitaire », confie le recteur.
La collation des grades est non seulement l’événement ultime pour célébrer la réussite étudiante, elle est également l’occasion de souligner la contribution de tous les professeurs et employés qui soutiennent les étudiants et contribuent au dynamisme de la vie universitaire. Même si le scénario et l’environnement de la collation des grades seront totalement différents cette année, notamment avec l’absence d’accompagnateurs, le comité organisateur s’assurera de maximiser l’expérience des diplômés. Les informations et consignes en lien avec l’événement seront acheminées directement aux étudiants et employés concernés au cours de l’été.
Des parcours inspirants
L’UQTR profitera de la collation des grades pour rendre hommage à M. Clément Duhaime et M. Guillaume Vermette en leur remettant un prestigieux doctorat honoris causa afin de souligner leurs parcours professionnels et personnels des plus inspirants.
La figure de Clément Duhaime est associée de près au rayonnement de la Francophonie, et ce, depuis des décennies. Originaire de Trois-Rivières, il a occupé divers postes prestigieux au Québec et sur la scène internationale, notamment à l’Organisation internationale de la Francophonie, au ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, à l’Agence intergouvernementale de la Francophonie et dans plusieurs ministères. Diplomate chevronné et administrateur reconnu, M. Duhaime a fait la promotion sans relâche de l’importance d’une Francophonie multiple et diversifiée, en ce sens qu’elle est riche de ses amitiés internationales et ouverte aux autres cultures. Sa contribution est difficile à quantifier. Son passage marquant à l’Organisation internationale de la Francophonie où, aux côtés de l’ancien secrétaire général Abdou Diouf, il a grandement contribué à la réforme et à l’actualisation des structures n’est qu’un exemple d’une carrière entièrement consacrée au rayonnement de la Francophonie, par le dialogue des peuples, des arts et de la culture.
Diplômé de l’UQTR, Guillaume Vermette est clown humanitaire et thérapeutique. Il a fait de la compassion le cœur de sa mission et de sa vie auprès de gens de tous les âges confrontés à la solitude, à la peur ou à l’abandon, que ce soit en CHSLD, dans les orphelinats, camps de réfugiés ou zones de guerre. En plus de quinze années d’activités humanitaires, il a visité une quarantaine de pays, vécu une large part de ces années du seul fruit des dons du public en devenant bénévole à temps complet. S’il a troqué sa vie de nomade humaniste pour poser son bagage, c’est pour se consacrer à former ce qu’il appelle une « armée du bonheur » avec l’initiative de la Caravane philanthropique dont la mission demeure essentiellement la même : cultiver l’espoir, apporter de la joie et célébrer les vertus de la gentillesse. Son cheminement illustre l’importance d’agir avec compassion et bienveillance et met en lumière les mérites et le pouvoir insoupçonné du bénévolat.
« C’est avec énormément de fierté que nous soulignerons la réussite de ces personnes exceptionnelles, dont le cheminement professionnel, l’engagement et la persévérance sauront inspirer nos diplômés dans la poursuite de leurs études ou le début de leur carrière. Nos lauréats ont des parcours fort différents et chacun, à sa façon, représente pour l’UQTR un modèle à suivre et à citer en exemple. Ce qu’ils laissent en héritage dans leurs domaines respectifs justifie les plus grands honneurs et témoignages d’appréciation que nous pouvons leur rendre », souligne Christian Blanchette.
Puisque les mesures sanitaires avaient rendu impossible la tenue d’une collation des grades en 2020, l’UQTR profitera de son passage à l’Amphithéatre Cogeco pour remettre les doctorats honoris causa aux lauréates de 2020, soit Huguette Picard, Maryse Lassonde et Nathalie Bondil.