Le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, a récemment annoncé le nom des récipiendaires de juillet du concours Relève étoile des Fonds de recherche du Québec (FRQ). Julia Garon-Bissonnette, étudiante au doctorat continuum d’études en psychologie (profil recherche) à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et membre du Centre d’études interdisciplinaires sur le développement de l’enfant et la famille (CEIDEF), est l’une d’entre eux.
La doctorante en psychologie, membre étudiante du CEIDEF et assistante de recherche pour le Projet STEP (Soutenir la transition et l’engagement dans la parentalité), est l’heureuse récipiendaire du prix Relève étoile Paul-Gérin-Lajoie des Fonds de recherche du Québec – Société et culture.
Le concours Relève étoile fait la promotion des carrières en recherche et vise à reconnaître l’excellence des travaux réalisés par les étudiantes et les étudiants de niveau universitaire, les postdoctorants et postdoctorantes et les membres d’un ordre professionnel en formation de recherche avancée, et ce, dans toutes les disciplines couvertes par les trois Fonds de recherche du Québec.
Un article paru dans une revue internationale prestigieuse
L’article primé de madame Garon-Bissonnette porte le titre Maternal childhood abuse and neglect predicts offspring development in early childhood: The roles of reflective functioning and child sex. Cet article a été publié dans la prestigieuse revue internationale Child Abuse & Neglect. Ses co-auteurs, soit mesdames Gabrielle Duguay (étudiante au doctorat en psychologie), Roxanne Lemieux (professeure au Département des sciences infirmières) et Karine Dubois-Comtois (professeure au Département de psychologie), ainsi que monsieur Nicolas Berthelot (professeur au Département des sciences infirmières), sont aussi membres du CEIDEF.
L’étude longitudinale de Julia Garon-Bissonnette et de ses collaborateurs évalue si la maltraitance a des répercussions qui transcendent les générations et affectent les enfants tôt dans leur développement. Elle explore également la contribution des déficits de mentalisation (un processus cognitivo-affectif permettant de comprendre les comportements humains) à ces trajectoires intergénérationnelles. Les résultats confirment que la sévérité de la maltraitance vécue par les mères durant leur enfance prédit le développement de leur enfant et que des déficits de mentalisation chez les mères, observables dès la grossesse, expliquent cette association. Les résultats suggèrent également que les déterminants du développement seraient différents chez les garçons et les filles.